Le millésime Sarko 2009 ne restera pas dans les annales. Du jaja aigre à ne surtout pas conserver en cave mais à enterrer bien profondément dans les catacombes de nos mémoires usées. A l'inverse de l'alchimiste qui transformait le plomb en or, lui, tout ce qu'il aura approché cette année se sera changé irrémédiablement en eau de boudin. Prenons au hasard janvier. On commence par une série noire aux urgences. Des bourdes et des bévues en chaîne qui aboutissent à des décès en cascade. Soigner, ça coûte cher, surtout les pauvres…
On enchaîne sur un flop au proche-orient. Encore une fois, les gesticulations stériles de Nico 1er n'ont abouti à rien si ce n'est à produire du vent médiatique et à creuser un bilan carbone déjà fort chargé. Se faire mousser à tout prix, telle est la triste quête du bonimenteur. Y compris sur le dos des gens qui meurent à Gaza.
Le juge d'instruction est un vilain petit curieux qui met son nez là où ça sent mauvais. Le supprimer éviterait bien des tracas à des puissants amis. En voilà une idée qu'elle est bonne. Une autre, c'est de proposer le poste de secrétaire adjoint de l'UMP à son rejeton Jean. La valeur n'attend pas le nombre des années. On s'en apercevra quelques mois plus tard.
Après s'être mis à dos les enseignants-chercheurs en minimisant leur travail par rapport à celui des angliches, Narcisse continue une interminable tournée des vœux. Et puis, il y a Saint-Lô où le roitelet se prend en pleine poire un terrible vent d'ouest. Huées et échauffourées sont au rendez-vous présidentiel. Un préfet et un chef de police y perdront leur place. Plus rien ne sera jamais comme avant. Chaque sortie du prince sera désormais orchestrée à l'esbroufe. Des poulets en batterie pour repousser la populace et une clique de figurants pour assurer la claque.