Le sommet accouchera évidemment d'une souris voire d'un rat d'égout mais Narcisse tirera la couverture à lui en tentant de nous faire croire qu'avec ses petits bras à peine musclés, il a mis fin au secret bancaire et aux paradis fiscaux. “J’ai été élu pour résoudre les problèmes, pas pour les commenter” lance-t-il à qui veut bien l'entendre et surtout au micro complice d'un Elkabbach en pâmoison.
Philippe Val, le patron de Charlie hebdo va être nommer à la tête de France Inter. Il se susurre que c'est un choix du prince ou plutôt de la princesse. Les protozoaires de la gauche caviar-Carla pullulent en Sarkozie profonde. En attendant, le très atlantiste Lellouche s'en prend violemment à Méluche sous les yeux médusés de Moati. Après avoir traité le chef du PG de “sale type“, il lui lancera stupidement : “On serait au XIXe siècle, je vous convoquerais en duel, et je vous flinguerais. Et ce serait mérité.” Trois mois plus tard, le fougueux va-t-en-guerre sera récompensé par une nomination de secrétaire d'état aux affaires européennes. On croit rêver.
Pendant ce temps, de très violentes manifestations perturbent le sommet de l'OTAN à Strasbourg. Deux quartiers de la cité ont été sinistrés par les casseurs et un hôtel a entièrement brûlé. Les forces de l'ordre, pourtant fort mobilisés pour l'évènement, arrivent curieusement après la bagarre. Mon saigneur Lefebvre, le pitbull de service, aboie sur le petit facteur et accuse le NPA d'être “la vitrine légale des casseurs“.
Narcisse a décidé de “prendre en main” son périnée. C'est un ensemble de muscles situés dans l'entrejambe. Pour ce faire, il a fait appel à une coach nommée Julia Imperiali. Rappelons qu'un périnée trop relâché “engendre (…) des fuites urinaires, des problèmes d’éjaculation précoce, voire une descente d’organes” ! On ne sait si l'on doit rire ou pleurer.
Tandis que MAM veut interdire le port de la cagoule dans les manifs, la séquestration de patrons devient tendance en Sarkofrance. Là, ce sont les ouvriers de Caterpillar qui retiennent cinq membres de leur direction sur site. Le climat social est délétère et la tension bat son plein. Ce qui n'empêche pas le vice président de GDF Suez, Jean-François Cirelli, de voir son salaire augmenté de 180%. Piteux bilan pour Narcisse qui promettait en campagne des monts et surtout des merveilles. C'est pas moi, c'est la crise s'absout-il en substance…