Ce nouvel album d’Alicia Keys se rapproche davantage du RnB/Pop que du RnB/soul, le genre musical auquel elle était associée depuis 2001. Néanmoins, les sonorités rencontrées sont plus beaucoup variées et plus dynamiques que ses précédents disques. Alors oui, certains titres se rapprochent de ce que l’on connait déjà de la chanteuse (le premier single en est la preuve), mais d’autres sont plus surprenants, avec des productions parfois plus lourdes et variées, ou avec une manière de chanter plus singulière.
Le titre le plus solide: Wait Til You See My Smile, une chanson dans la lignée du second single, avec une instrumentation lourde et puissante.
A la première écoute, l’on pourrait se méprendre, et confondre avec du Joss Stone. Les deux s’inscrivent dans le même registre musical, à savoir, le RnB/Soul, et leur grain de voix est sensiblement identique. "Let The Truth Be Told", le premier disque de la jeune irlandaise, Laura Izibor, est sorti cette année, pour le bonheur de nos oreilles. Chaleureux: c’est l’adjectif que j’utiliserais pour qualifier cet album. Des mélodies bien ficelées et une voix reposante, ce disque est à la fois parfait pour se "réchauffer" l’hiver, et parfaitement dans l’ambiance, pour l’été.
La ballade qui fait fondre: Don’t Stay, un refrain efficace, une voix particulièrement à tomber, on ne peut que succomber.
Le premier single avait mis l’eau à la bouche, Jay-Z, Rihanna, et Kanye West réunis sur le même titre. Un titre grand public, donc. En effet, le reste de l’opus est en partie dans cette veine, mais ce n’est pas un reproche, puisque les titres sont très efficaces. On retrouve des titres ultra-commerciaux, avec les présences de grands noms de la scène internationale (ou du moins, d’artistes en vogue en ce moment), et des titres beaucoup plus rap, du Hip-Hop pur et dur. Un opus que l’on peut qualifier d’opus passerelle, offrant la possibilité à un public lambda de découvrir le rap grâce aux titres faciles qui voguent entre Hip-Hop/RnB (les singles, surtout), et les autres titres de l’opus, complètement Hip-Hop.
Le mot “tube” ne suffit pas pour le qualifier: Empire State Of Mind, incontestablement La Chanson du disque, le refrain est magnifiquement porté par la belle voix d’Alicia Keys.
La mode du "rétro-soul" n’est pas terminée. Alors qu’en 2008, Raphael Saadiq sortait son "The Way I See It", cette année c’est au tour d’un petit nouveau de sortir son disque aux couleurs soul 60’s. Le résultat ne peut pas être identique, évidemment, à cause de l’expérience de chacun, cependant, l’album parvient, grâce à des mélodies simples et malgré la voix modeste du chanteur, à nous faire voyager dans le temps, à l’époque où la Soul Music était à son apogée. Un disque sans prétention, mais très appréciable.
Le titre qui se détache légèrement: The Ill, notamment grâce à sa mélodie qui vous restera à coup sûr dans la tête.
C’est un beau coup de cœur que j’ai eu pour cet opus. Ne m’étant jamais trop intéressé à la discographie de Norah Jones, je n’attendais pas grand-chose de ce disque, et pourtant, il m’a surpris. Le premier single est juste un délice: un refrain somptueux et une mélodie reposante. Le pire, c’est que le reste de l’album est aussi bon ! Le style Jones ne se résumait jusque là qu’à des ballades un peu plates et surtout reposantes, et là, on retrouve des titres plus forts et puissants, plus "rock" même, tout en gardant la douceur que l’on connait de la chanteuse depuis ses débuts.
Le titre qui permettra de vous envoler: Young Blood, un titre aérien tout en délicatesse, grâce à son somptueux refrain.
J’ai beaucoup redouté (et critiqué) cet album avant sa sortie, clamant haut et fort que celle que l’on surnommait la "Queen du Hip/Hop-Soul" se moquait de nous avec un album dont certains titres dataient de plus de 6 mois. Mais, il faut l’avouer, bien qu’un peu réchauffé, son album tient la route. Ce n’est pas la Mary au top de sa forme, soyons clair, mais c’est tout de même Mary. Son 9ème album, comme tous ses précédents reste très agréable, même si, un peu facile (très mainstream, peu original, en fait), grâce à des sons R&B, ou parfois même plus pop, ainsi qu’une voix qui est plus lissée.
La chanson qui vous embarquera: Hood Love, bien datant de plus de deux ans, c’est l’une des pistes les plus abouties et les plus réussies avec son délicieux refrain.
Un disque que j’ai découvert il y a à peine quelques jours, et il fait déjà parti de mes favoris de cette année. On y retrouve un Robin Thicke très classe, dans un rôle de Monsieur Sexy qui lui va très bien. Le premier single donnait le ton, "Sex Therapy", un titre évocateur, une piste des plus sensuelles. Le reste de l’opus est du même acabit. Une voix suave, des mélodies très travaillées, un album qui offre à la fois de jolies ballades de crooner et des morceaux plus entrainants. Un concentré de plaisir, les chansons ne sont pas pesantes, elles s’enchainent d’une facilité déconcertante, et aucune ne me parait plus inférieure que les autres.
La pépite incontestée: Meiplé, dans lequel le crooner (c’est son nouveau statut, c’est décidé), et le rappeur Jay-Z s’accordent à merveille, nous offrant un titre quasiment parfait.
Chrisette souhaitait un deuxième album plus "plus rythmé et jeune". Certes, Ne-Yo est à la production, ce qui permet peut-être de qualifier ce disque de plus jeune et rythmé, certes, des sons sont beaucoup plus pop, R&B, ou urbains que sur son premier disque, mais on ne peut dire que ce disque soit jeune. La chanteuse offre un disque à tendance plutôt rétro (il n’y a qu’à voir la pochette), jouant avec le coté éraillée de sa voix pour nous emmener dans son univers. Globalement, l’ensemble est très cohérent, la chanteuse a su garder son coté Soul/jazzy, tout en incorporant d’autres sonorités, qui rendent l’opus très facile d’accès au grand public grâce à ses midtempo surtout.
La chanson qui fout la chair de poule: Fragile, un titre prenant et saisissant du début à la fin.
Un album définitivement classe, même si, peut-être un peu sombre pour la période de l’année à laquelle il est sorti (l’été). Il est indéniable qu’avec ce disque, le retour du chanteur Néo-Soul est pleinement réussi. En effet, après n’avoir sorti aucun disque depuis 8 ans, Maxwell nous a offert un bien bel album, très envoutant (bien qu’un peu court), tout en élégance et en finesse. Des ballades enivrantes grâce à la voix chaude de l’artiste, ainsi que des titres plus rythmés, cet album continuera à plaire pendant plusieurs années.
Le titre qu’on aime un peu plus que les autres: Bad Habits, avec un rythme cadencé, un refrain entêtant, c’est le plus accrocheur.
Après avoir connu l’excellent premier single, Give It To Me Right, je ne pouvais qu’être déçu en écoutant ce disque, je crois. Les premières écoutes sont déroutantes, donc. Pourtant, quelques écoutes plus tard, et le sentiment amer de déception passé, "The Bridge" s’avère être un bon petit disque RnB/Soul sans prétention (rien n’est vraiment innovant et surprenant, en fait), mais fort sympathique. Un premier opus concluant et prometteur, pour cette jeune chanteuse.
Le titre talonnant de près l’excellent Give It to Me Righ: It Kills Me, un titre aux accents Soul, des chœurs sur fin qui apportent toute la puissance.