The Walking Dead #68

Etrange numéro que nous livre ici monsieur Kirkman. On est désormais habitué à son style, bien qu’imprévisible, et le fantôme du paradis nous semble quelque peu dangereux.

Et oui, car notre groupe de survivants préférés tombent sur.. un homme. Alors pas un homme seul égaré dans ces contrées infestées de zombies, mais bel et bien un homme civilisé, propre sur lui et bien nourri. Un homme d’avant donc, mais qui propose son aide. L’Eden ne serait pas loin ; comprenez un endroit protégé de l’infection zombiesque où les gens vivent libres et heureux. Ce serait presque beau. Presque si nos héros ayant connus nombre de péripéties, n’était pas un brin méfiant. Voir paranoïaque pour Rick, qui commence par assommer ce mystérieux émissaire.

Comme beaucoup de choses contées par Kirkman, ce premier épisode nous montre le tout beau tout gentil secouriste qui propose de rejoindre une communauté saine et pleine de nourriture pile au moment où Rick et consorts commencent à sérieusement manque de nourriture… Surtout qu’il essaie d’être convaincant, arguant des besoins de sa communauté en nouveaux membres. Alors même s’il dégomme du zombie, une fois détaché (oui, les interrogatoires font oublier de surveiller le camp), rien n’est moins douteux qu’être trop gentil dans un monde post-apocalyptique. Enfin, ça nous fait une belle tuerie de morts-vivants dans cet épisode, ce qui n’était pas arrivé depuis un moment… Les cannibales ayant occupés beaucoup d’espaces.

Dans tout ça, sitôt passé le souci de confier une arme à cet Aaron (sorti de nulle part) pour défendre le camp, c’est Michonne qui lance les hostilités. Fatiguée de fuire, de courir, elle préfère la simple idée d’avoir un endroit accueillant plutôt que de se méfier d’Aaron. Si Rick plie aux exigences du groupe, et décide de rejoindre la communauté, c’est au prix d’une paranoïa amplifiée et d’une surveillance accrue.. Reste à voir s’ils prennent la bonne décision.