Dépenser pour protéger la diversité de la vie animale et végétale permettrait un retour sur investissement bien supérieur sur le long terme. Selon une étude de l’économiste indien Pavan Sukhdev, investir quelque 45 milliards de dollars par an dans le développement des zones protégées sur terre et en mer permettrait d’assurer des bénéfices de l’ordre de 4 à 5000 milliards de dollars par an après quelques dizaines d’années.
Ainsi, la plantation l’an dernier de 12000 hectares de mangroves dans le sud du Vietnam a coûté environ 1 million de dollars mais devrait permettre d’éviter les dépenses d’entretien des digues qui représentent plus de 7 millions de dollars chaque année.
À moins d’une semaine du sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague, la protection des ressources naturelles apparaît comme une question cruciale tant en terme écologique qu’en terme économique.
L’étude, soutenue par le programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), a été lancée par la Commission européenne en 2007 et sa version finale devrait être présentée en octobre 2010.