Top 100 des meilleurs albums des années 2000, les titans. Pour rappel, seule contrainte, on a préféré limiter le nombre d'entrées par artiste à deux, histoire de ne pas se retrouver avec toute la discographie de Radiohead. Aujourd'hui, les places 16-20.
KidB
Merriweather Post Pavilion (2009)
Dès janvier dernier, on savait qu'on tenait là un des plus beaux disques de l'année. "Merriweather Post Pavilion" des Animal Collective ou onze chansons de pop électronique survitaminées et toujours aussi azimutées. Le psychédélisme bat son plein dans cet album liquide, ouvert sur la nature et les atmosphères organiques. Ici, les titres "My Girls" et "Bluish".
White Chalk (2007)
Après avoir démarré la décennie sur les chapeaux de roue avec le très réussi "Stories from the city, Stories from the sea", PJ Harvey a livré avec parcimonie quelques albums studio ou autres remarqués dont ce magnifique "White Chalk" où elle laisse pour la première fois la place principale aux sentiments en adoptant le piano. Un nouveau registre aussi troublant que bouleversant. Ici, les titres "The Piano" et "To Talk to you".
Room on fire (2003)
Si comme tout le monde on a été séduit par le premier album des Strokes "Is This it" et ses influences très Velvet Underground, c'est leur deuxième essai "Room on fire" qui est laissé le plus longtemps sur notre platine. Injustement éreinté par le groupe lui même, le disque contient de belles pépites pop rock alliant guitares et synthés. Outre le tube "The end has no end", on appréciera "Reptilia" et "Meet me in the bathroom".
A Ghost is born (2004)
Avec l'album "A Ghost is born", les Américains de Wilco étaient devenus pour nous en 2004 de véritables héros du rock américain sachant allier, à la manière de Neil Young, douceur folk et envolées de guitares électriques. Si à nos yeux, aucun de leurs disques n'a atteint à nouveau de tels sommets, "A Ghost is born" lui n'a pas pris une ride. Ici, les titres "At least that's what you said" et "Hell is chrome".
Favourite worst nightmare (2007)
Après un premier album phénomène, les Arctic Monkeys ont prouvé qu'ils avaient de sacrées ressources avec ce "Favourite Worst Nightmare". Plus pop, ce deuxième disque confirmait les talents de songwriter d'Alex Turner et la forme énergique du combo capable de passer d'un rock endiablé à une ballade à pleurer. Ici, les titres "Fluorescent Adolescent" et "505".