Sarkozy gaspille nos impôts
Nicolas Sarkozy a présenté ce lundi 14 décembre, ses décisions sur le grand emprunt national, lors de sa deuxième conférence de presse depuis son élection. L'occasion pour Le Parisien/Aujourd'hui en France de se pencher sur le coût de la communication du locataire de l'Elysée Tout y passe : Internet, sondages, presse, audiovisuel.Résultat ? L'Elysée a dépensé 7,515 millions d'euros pour sa communication en 2009 et emploie 51 personnes à plein temps à cette fin, écrit lundi le journal.
Sur ces 7,515 millions d'euros, les dépenses de fonctionnement représentent 960 000 euros, l'investissement 570 000 euros — essentiellement Internet —, les salaires 2,878 millions d'euros, les déplacements 935 000 euros, les abonnements à la presse 181 000 euros.
Le fonctionnement du site Internet a coûté 500 000 euros l'année dernière, estime Le Parisien, contre 251 583 euros en 2008 et 155 843 en 2007. " Sur ces 500 000 euros, 250 000 correspondent aux frais de fonctionnement du site actuel", note le quotidien. 50 000 euros sont partis au site de la Fondation Carla Bruni, soit un tiers de son coût, ajoute le quotidien. Le développement de la nouvelle version du site, prévu pour la fin du mois de janvier 2010, a coûté 100 000 euros.
Le palais présidentiel a aussi dépensé en 2009 près de 2 millions d'euros en sondages — 1,989 million d'euros —, un sujet qui a déjà suscité une controverse politique. La création d'une commission d'enquête demandée par l'opposition sur ce sujet a été refusée. La publication par des médias de sondages déjà commandés et payés par l'Elysée a suscité des interrogations, d'autant que certains professionnels sont rémunérés comme consultants par la présidence.
Le service audiovisuel de la présidence emploie 24 personnes, et Le Parisien dit avoir calculé que le président voyage avec 45 caisses de matériel — avec jusqu'à 40 enceintes, 1 à 6 pupitres, 10 à 30 drapeaux —, soit 5 à 8 tonnes d'équipements destinés à "cadrer" ses interventions. Pour 2010, l'Elysée aurait aussi prévu d'améliorer son studio télévision, avec une hausse de 76 % de son poste "équipement et travaux" qui devrait s'élever à 2,5 millions d'euros.
Parallèlement, rappelle Le Parisien, le Service d'information du gouvernement (SIG) a demandé un budget de 21,9 millions d'euros pour 2010. Celui-ci doit financer non seulement la communication politique mais aussi les informations pratiques.
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Le Air Force One de Sarkozy coûte 20 000 euros de l'heure
L’Assemblée nationale vient de voter des crédits à hauteur de 185 millions d’euros pour l’achat et l’aménagement d’un avion A330 réservé aux voyages présidentiels. Ces dépenses seront supportées par le ministère de la défense et l’avion sera exclusivement utilisé par Sarkozy.
L’Air Force One français comprendra un poste de transmissions dernier cri, des installations médicales, une salle de réunion, un bureau, une chambre à coucher avec salle de bains, un système de leurres antimissiles, etc. L’avion présidentiel ne sera cependant pas disponible avant la fin de l’année prochaine.
Problème: cet appareil sera unique, c’est-à-dire forcément indisponible à un moment ou un autre (voir le cas du porte-avions Charles de Gaulle !). Et l’heure de vol passera à 20.000 euros en moyenne (contre 12.000 sur A319).”
Choqués par l’acquisition d’un avion surdimensionné — et réservé de fait à un « hyper-président » qui ne cesse d’« exploser » ses dépenses de fonctionnement —, les députés du groupe Socialiste, Radical et Citoyen ont profité de l’examen de la mission « défense », dans la loi de finance 2010, pour déposer des amendements au projet de budget 2010 afin de “redéployer les moyens”, plus de 185 millions d’euros selon eux, consacrés à l’achat et à l’aménagement du nouvel avion présidentiel et l’acquisition d’un Falcon 7X, vers le budget de la Défense. (AFP/Le Figaro )
Amendements rejetés par la majorité.“En pleine mondialisation, notre président voyage comme d’autres présidents de grandes nations. Ce choix très raisonnable est à l’honneur de la France qui a la fierté de soutenir sa filière aéronautique”, a indiqué le rapporteur Jean-Michel Fourgous lors des débat, avant de donner un avis défavorable à ces amendements.
Les députés PS mettaient en balance l’achat d’appareils pour le président et “l’amélioration, l’accompagnement voire la reconversion des militaires ou des personnels civils”, “les besoins de financement pour accompagner les restructurations”, et “l’amélioration de l’habillement et de l’équipement du combattant” qui “laissent à désirer”, selon eux.
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Combien coûte Nicolas Sarkozy ?
Une note de 6 000 euros pour des vêtements d'enfant ! Lors de la présentation de l'audit des factures 2008 de l'Elysée réalisé par la Cour des comptes, seule celle ci fut réaffectée au citoyen Nicolas Sarkozy.C'est ce que confia au magazine Marianne un des magistrats présents plutôt surpris par cette mansuétude. Pour le reste des frais présidentiels - hors des fameux sondages de l'Elysée-, tout semblait en bon ordre. Officiellement. Il est loin le temps ou De Gaulle payait lui même ses factures d'électricité et les repas qu'il offrait à sa famille au palais.
Aujourd'hui, l'Elysée pourvoit à tout le confort de son hôte: logement de fonction, voiture avec chauffeur, cuisine gastronomique du chef Bernard Vaussion, résidences secondaires à gogo, etc. Ce qui n'a pas empêché le chef de l'Etat d'octroyer, dès le lendemain de son élection, un petit coup de 170% à son traitement: 19 508,21 euros net ! Dernier avantage en date: le chef de l'Etat aura bientôt son "Air Sarko One", pour l'achat et l'aménagement duquel l'Assemblée a voté 185 millions d'euros de crédit le 5 novembre. Un airbus doté d'installations médicales, d'une salle de réunion, d'un bureau, d'une chambre à coucher avec salle de bains et d'un système de leurres antimissiles dernier cri, qui volera à 20 000 euros de l'heure...
Les seules dépenses payées de sa poche que Sarkozy médiatise sont ses vacances, en tout cas ses billets d'avion, puisque la plupart du temps, fidèle à sa vie d'avant l'Elysée, il se fait inviter. Il est ainsi passé du palace de La Baule appartenant au groupe Barrière, pour lui, Cécilia et "leurs cinq enfants" tous frais payés par son ami Desseigne, au palace mexicain à l'invite du président Calderon. Après tout, la meilleure économie, c 'est souvent l'argent qu'on ne dépense pas...
C'est peu ou prou la même stratégie que Nicolas Sarkozy a mise en place avec le cabinet d'avocats qu'il a fondé en 1987 avec son associé arnaud Claude et dont il détient encore 34%. S'il n'exerce plus dans cette société qui ne porte plus son nom, comme elle a continué à le faire cinq ans durant entre 2002 et 2007, Nicolas Sarkozy en preçoit toujours des revenus. Plus de dividendes, trop impliquant. A la place, il touche des loyers dont le montant, fixé à l'avance demeure secret. Sans doute 40 000 euros annuels, au regard du passé de l'entreprise. Mais alors qu'elle versait de généreux dividendes, la société met désormais ses bénéfices en réserve depuis que Nicolas Sarkozy a opté pour la location. Réserve qui est distribuable aux actionnaires. En 2007, cette cagnotte atteignait déjà les 600 000 euros. A ce rythme, à la fin de son mandat, elle devrait rapporter 1,6 million d'euros, dont un tiers, soit 530 000 euros, reviendra à Nicolas Sarkozy.
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Noel à Paris, combien ça coûte ?
Chaque année fin novembre, les rues de Paris se parent de kilomètres de guirlandes et les grands magasins arborent mille couleurs pour donner vie à la magie de Noël. Entre le prix du matériel, sa mise en place et la consommation électrique, cette féerie de lumières coûte près de 2,5 millions d'euros aux commerçants et à la Ville.Lundi à 18h30, Charlotte Gainsbourg, la marraine 2009 des illuminations des Champs-Elysées, donnera officiellement le coup d'envoi des festivités. En compagnie du maire Bertrand Delanoë, elle appuiera sur le bouton pour teindre de fushia «la plus belle avenue du monde». L’événement est devenu un rituel, qui s’inscrit dans l'opération « Paris illumine Paris ». Depuis trois ans, la mobilisation des associations de commerçants et de l’Hôtel de ville a permis de passer d’une quarantaine de rues mises en lumière dans les vingt arrondissements à près de 150 aujourd’hui.
La ville a déboursé cette année près de 750.000 euros de subventions pour les illuminations de Noël, soit un peu moins de 30% de la facture acquittée par les 80 associations de commerçants. Chaque année le budget est revu à la hausse. En 2007, la mairie de Paris avait accordé autour de 680.000 euros d'aides.
Depuis 1981, le comité des Champs-Elysées -aujourd’hui dirigé par Jean-Noël Reinhardt, le Pdg de Virgin- tient à offrir à l'avenue une décoration à la hauteur de sa réputation. Chaque hiver, une pluie de lumière s'abat donc sur ses 2,2 kilomètres et ses 400 arbres pour un budget dépassant le million d'euros. La mairie de Paris prend en charge 10% de la facture globale, soit 120.000 euros.
170 chalets sur les Champs
Dans un souci à la fois économique et écologique, les ampoules sont changées au fur et à mesure par des LED (diodes électroluminescentes). Sur les Champs, la consommation totale d'électricité passera ainsi de 570.000 Kw en 2006 à moins de 50.000 Kw prévus pour cette année. La facture, elle, a été réduite à moins de 10.000 euros pour toute la période des fêtes, soit la consommation annuelle de douze familles parisiennes, selon Edouard Lefebvre, le délégué général du comité des Champs-Elysées.
Cette association entend faire de ce quartier un pôle d'attraction incontournable au moment des fêtes de fin d'année. Elle a donc mis en place, avec Marcel Campion, un marché de Noël -inauguré mercredi- qui compte 170 chalets et exposants, un village d'artisans et cinq animations comme Ice Magic et la fameuse grande roue du forain, sur la place de la Concorde. Cette activité constitue une source de revenu non négligeable pour la Ville: s’installer sur ce prestigieux site coûte 150.000 euros ; la mairie empoche également 8% du chiffre d'affaires réalisé par les animations.
Certes les illuminations de la capitale coûtent cher, à la fois à la municipalité et aux commerçants, et cette débauche de lumière est contestée par des associations écologistes. Mais elles contribuent à l’atmosphère de fête qui attire plusieurs millions de personnes chaque année à Paris. Pour la mairie, accorder des subventions est aussi un moyen de soutenir le dynamisme des commerces de proximité. Faire briller la ville lumière a un prix, mais, selon Edouard Lefebvre, "ça en vaut la peine".
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L'Etat verse plus d'un milliard d'euros aux associations
L’ État a versé près de 1,2 milliard d’euros de subventions aux associations en 2008! 1 165 259 511 euros,c'est le montant exact qui ressort du “Jaune budgétaire”.
Ce document dresse pour chaque ministère et par programme, la liste des associations loi 1901 ayant reçu, au cours des années 2007 et 2008, une subvention “à quelque titre que ce soit”.
Montant des subventions versées en 2008, par ministère :
Affaires étrangères et européennes : 71 044 921 euros
Agriculture et pêche : 30 501 440 euros
Budget, comptes publics et fonction publique : 71 021 248 euros
Culture et communication : 148 247 100 euros
Défense : 7 033 722 euros
Écologie, énergie, développement durable et aménagement du territoire : 20 885 777 euros
Économie, industrie et emploi : 457 420 017 euros
Éducation nationale : 30 765 600 euros
Enseignement supérieur et recherche : 78 027 125 euros
Immigration, intégration, identité nationale et développement solidaire : 10 677 634 euros
Intérieur, outre-mer et collectivités territoriales : 3 515 085 euros
Justice : 19 194 023 euros
Logement et ville : 17 322 334 euros
Services du Premier ministre : 19 257 868 euros
Travail, relations sociales, famille et solidarité : 28 071 402 euros
Santé, jeunesse, sports et vie associative : 152 274 215 euros
source: Observatoiredessubventions
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Grippe A : le gouvernement va dépenser 1,5 milliard
pour des vaccins dont personne ne veut
Le Canard enchaîné du 7 octobre raconte comment le gouvernement n'a pas réellement négocié avec les labos pour s'approvisionner en vaccin contre la grippe A. Et la note est salée : près de 1,5 milliard d'euros.Pour faire face à la grippe A, le gouvernement a sorti l'artillerie lourde en commandant d'importantes doses de vaccin. Pour acquérir ces millions de doses, le gouvernement a même dû faire appel à plusieurs laboratoires pharmaceutiques, aucun n'ayant de stock suffisant pour satisfaire la demande de l'Etat français. Quatre labos ont été mis à contribution : le français Sanofi, l'anglo-saxon GSK, le suisse Novartis et l'américain Baxter. Au total, l'Etat a commandé plus de 100 millions de doses de vaccin. Montant de la facture rien que l'acquisition des doses ? 800 millions d'euros. Le chiffre est connu, mais les conditions dans lesquelles les prix ont été négociés le sont moins.
Le gouvernement aurait mal négocié avec les labos
Selon le Canard enchaîné qui a interrogé des hauts fonctionnaires du ministère de la santé, contrairement à ce qu'a affirmé Roselyne Bachelot, l'Etat n'a quasiment pas négocié avec les labos : "Les labos ont proposé un prix. Et il n'y a pas vraiment eu de discussion. On a bien parlé calendrier, quantités, essais cliniques, mais on était sur un marché de pénurie" confesse un interlocuteur des industriels. "Forcément, notre marge de manoeuvre a été faible" confirme un autre. Sachant que tous les pays piaffent pour être servis, si vous faites la fine bouche, ils vous envoient bouler sur le thème : ce ne sont pas les cliens qui manquent"".
Le laboratoire français, Sanofi, était le moins cher en proposant la dose à 6,25 euros mais il ne peut fournir "que" 28 millions de doses. L'Etat s'est alors tourné vers GSK à hauteur de 50 millions de dose, pour un prix un peu plus élevé selon le Canard enchaîné : 7 euros. Mais ça ne suffisait pas. Alors, l'Etat a commandé à Novartis 20 millions de doses à 9,34 euros l'unité. Enfin, pour en avoir 500 000 de plus, l'Etat a payé au labo américain Baxter 10 euros l'unité. Ces chiffres fournis par le Canard enchaîné démontrent bien que le gouvernement n'était pas en position de force pour négocier les prix.
Le plan du gouvernement contre la grippe A va coûter 1,5 milliard
A ces 800 millions d'euros s'ajoutent deux autres postes de dépenses, comme la reconnu Roselyne Bachelot le 29 septemnbre 2009 lors de son audition au Sénat. L'Etat va devoir se fournir en matériel médical (seringues, aiguilles, compresses, masques) et dépenser 240 millions d'euros supplémentaires pour ""la prise en charge des professionnels de santé réquisitionnés pendant la campagne de vaccination"". Sans oublier 53 millions d'euros de frais de gestion : ""conception des bases informatiques", "frais d'acheminement des courriers aux personnes vacciner"".
Total provisoire : 1,5 milliard d'euros.
Une récente étude vient de montrer que 70% des français ne se feraient pas vacciner, la plupart des médecins généralistes étant contre ce vaccin qui est loin d'être sûr ( risque de sclérose en plaques etc..)
Encore une énorme dépense complètement inutile....
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Le cocktail de Sarkozy à 400 000 euros
Nicolas Sarkozy a organisé, le mercredi 23 septembre 2009 à New York, après son intervention à l’ONU, un petit cocktail entre happy fiews pour un montant de 400 000 euros, payé par le contribuable.Cette somme hallucinante de 400 000 euros correspond uniquement au budget réception, la dépense totale pourrait atteindre 2 millions d’euros.
A New-York, dans le cadre du mini-sommet sur le climat organisé à l’ONU, le président Sarkozy a mis les petits plats dans les grands, aux frais du contribuable, comme à son habitude.
4000 invités pour un coût de 100 euros par convive, orchestré par pas moins de 22 cuisiniers et 140 serveurs. Haute gastronomie au menu : champagne et petits fours. Les “happy fews”, Français de New-York et courtisans patentés, étaient installés dans la très chic salle de Gala du Manhattan Center Studio. Parmi les chanceux, Charles-Élie Couture et Patrick de Carolis, président de France Télévisions.
Le chiffre de 4000 convives correspondait à la capacité maximale de la salle. Le Consulat Général a dû fermer très tôt les réservations tant la demande fut grande. Ça se comprend, c’était aux frais du contribuable…
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Sommet de l'OTAN à Strasbourg: 16 millions d'euros aux frais des contribuables
Le sommet de l'OTAN à Strasbourg en avril a coûté plus de 16 millions d'euros à l'Etat français. La Cour des comptes a ouvertement critiqué le coût élevé dans son rapport d'octobre sur la présidence française de l'Union européenne.
16 millions d'euros, soit autant que le sommet de l'Union pour la Méditerranée... L'information figure dans un rapport de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale présenté dans le cadre du projet de budget pour 2010.
Si le rapport prévoit "des dépenses de fonctionnement courant prévues en forte baisse" pour 2010 et propose pour ce poste une enveloppe de "près de 26 millions d'euros", il précise que "c'est surtout le poste 'sommets, conférences internationales et manifestations' qui est en chute", car l'organisation du sommet du 60e anniversaire de l'OTAN a coûté 16,1 millions d'euros et qu'"aucune manifestation de cette ampleur n'est prévue en 2010".
"Les 9,28 millions d'euros de crédits de paiement devraient notamment financer la participation de la France à l'organisation du 25e sommet France-Afrique, à Charm-el-Cheikh (en Egypte), en février prochain, et à celle d'un sommet de la Francophonie dont le lieu et la date sont encore à fixer", estime-t-on.
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Combien coutent les sites ministériels ?
On a beaucoup parlé du site internet de Ségolène Royal à 40 000 euros, mais le gouvernement propose aussi son lot de gaspillage..... d'argent public.
Après l'explosion du budget communication de l’Elysée (passé de 30 à 100 millions d’euros) avec Nicolas Princen, nous apprenons que le ministère de la Culture a payé entre 50 000 et 85 000 euros un site Internet pro Hadopi Jaimelesartistes.fr. La somme est rondelette, et l'usage qui en a été fait est tout aussi cocasse...
En effet, dans sa grande compréhension du web, le ministère de la Culture a omis de renouveler l'abonnement de son nom de domaine... Du coup, des petits malins se sont vite empressés de racheter le nom de domaine Jaimelesartistes.fr, pour le faire pointer vers un site anti-Hadopi Jaimelesartistes.info
Le jeudi 12 mars 2009, le ministère, fier des nouveaux serveurs à rendre jaloux ceux de PC Inpact, affirmait : « [les pirates] peuvent toujours attaquer, le site est super blindé ». Quelques minutes plus tard, le site s’écroulait.
Une bonne blague, néanmoins couteuse pour le contribuable français...
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Combien rapportent les radars fixes ?
Jean-Luc Nobleaux explique dans son livre “Radars : le grand mensonge”, une analyse très critique du système de contrôle automatique qui sévit sur le réseau routier français. Combien les radars rapportent-ils à l'Etat français ?
En 2008 on peut estimer que le seul maillage des radars fixes automatiques et son business induit ont rapporté près d’1 milliard d’euros à l’État.
Les radars se sont multipliés entre 2003 et 2008, passant de 50 radars et 1,6 million de contraventions à 2 000 radars pour 10 623 573 flashes ! Le but est d’arriver à 5 000 radars en 2012 à raison de 500 nouvelles cabines tous les ans. En 2012 la probabilité moyenne d’avoir de nouveaux points retirés grimpera à près de 80 %.
“La Prévention Routière” est l’une des plus grosses associations à but non lucratif de France. Cette énorme structure créée par les assureurs est comparée à “une méga-tirelire engloutissant de lourds budgets issus de sociétés d’assurances, des caisses publiques (les impôts) et des stages de
récupération de points”.Son budget : “17 millions d’euros et de grosses sommes qui se perdent en route dans une masse salariale généreuse et des frais divers, si on jette un coup d’œil sur les comptes 2008″ selon Jean-Luc Nobleaux. Une véritable usine à fric qui n’est pas absolument pas contrôlée : “À qui profite le gras ? Et pour quels résultats ? Qui évalue les actions de la prévention routière ? Personne !”
Les radars font exploser le principe pédagogique du permis à points, mais en plus le système demeure inégalitaire. Malgré la “tolérance zéro” prônée au départ par Nicolas Sarkozy, il y a toujours deux poids deux mesures.
Si 1,5 million de Français d’en bas ont payé leurs amendes automatiques, pour les privilégiés d’en haut rien n’a changé : sur 1 an, pas moins de 7 000 hauts fonctionnaires et autres diplomates flashés ont fait sauter leurs « prunes » !
Selon Nobleaux, le système des radars automatiques n’est pas crédible car son efficacité est scientifiquement infondée, au mieux très surestimée.
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Combien coûte la Nuit Blanche à Paris ?
Samedi soir, 1,5 million de personnes ont participé à la huitième édition des Nuits Blanches à Paris et 1,150 million d’euros d’argent public ont été dépensées par la Ville de Paris à cette occasion.
Ce week-end, le huitième rendez-vous parisien s’est concentré sur l’art contemporain. Une Nuit blanche sous le signe du rêve et de l’expérience intime. Des Buttes-Chaumont au jardin du Luxembourg, en passant par les Halles et le Marais, touristes et Franciliens ont pu profiter samedi soir de cette manifestation, 100 % gratuite.
L’édition 2009 a été marquée par de nombreuses manifestations culturelles, souvent originales… Des nus filmés dans une salle de bains, des pelouses customisées, un long baiser de 10 minutes filmé sans relâche au Châtelet, du hip-hop non stop à la Mairie du XIXème. La ville s’est pliée en quatre pour proposer des animations capables de tenir les spectateurs éveillés!
Même si Bertrand Delanoë a amputé d’environ un tiers le budget de cette huitième édition par rapport aux précédentes, la subvention s’élevait tout de même à 1,150 million d’euros…
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Gaspillage: 620 000 euros pour l'Opéra de Clermont-Ferrand
Une dépense de 620 000 euros pour l'Opéra de Clermont-Ferrand que devront régler les contribuables. Car la ville de Clermont-Ferrand ne tient pas compte des réglementations européennes en matière d’appel d’offres.
Dès 2004, la ville avait décidé de procéder à la réhabilitation de l’opéra. L’édifice avait été fermé en janvier 2007 après qu’un pan du vénérable plafond se fut écroulé.
Début 2007, un concours de maîtrise d’oeuvre est lancé qui va aboutir à retenir la candidature d’un architecte parisien. Mais le projet de celui-ci est à revoir. La municipalité interrompt le processus… Pour lancer un nouvel appel d’offres. C’est là qu’intervient LA bourde !!!
« Nous avons estimé que le premier maître d’oeuvre ne pouvait pas être candidat, car il aurait été avantagé par rapport aux autres » avoue Olivier Bianchi, adjoint à la Culture. L’inconvénient, c’est que l’architecte ne l’entend pas de cette oreille et porte l’affaire… Devant la Commission européenne…
Qui s’étonne que les élus clermontois ignorent les règles en matière de concurrence européenne. Deux solutions : un règlement amiable avec le cabinet Algrin, ou le risque d’une procédure qui pourrait coûter très, très cher.
Le 13 juin 2008, la ville de Clermont-Ferrand opte sagement pour le règlement amiable.
Coût pour le contribuable clermontois : 620 000 euros. 318 000 euros hors taxes au titre des prestations exécutées. Et 302 000 au titre de la “propriété intellectuelle”, puisqu’une partie des études faites par Thierry Aldrin serait reprise par le nouveau maître d’oeuvre.
Coût estimé : 9,47 millions d’euros. C’est déjà trois millions de plus que le chiffre qui figure sur le site de la ville. Sans compter les 620 000 euros payés au premier architecte.
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Combien coûte le BAC ?
Le baccalauréat 2009, c'est près de 150 000 correcteurs et examinateurs, 622 322 élèves et 4 millions de copies corrigées !
A 5 euros la copie, contre 1,32 euro auparavant, le bac coûte cher à l'Education nationale... Et encore, la correction n'est-elle qu'une infime partie du budget, car il aura fallu dès le mois de décembre faire travailler les professeurs pour élaborer et valider les différents sujets. Des sujets parfois pour une minorité d'élèves: on a la choix entre 59 langues régionales, de l'haoussa ( langue nigériane) au tamoul en passant par le catalan. Des langues rares qui ont un coût pour l'organisation des épreuves. Il faut compter en outre près de 10 millions d'euros pour les frais de déplacement des enseignants; chaque repas coûte 15,23 euros, et si les enseignants dorment sur place, la nuitée est remboursée 60 euros. Et comme les examinateurs de la filière générale, leurs déplacements sont plus coûteux: 40% de l'ensemble des frais de déplacement.
Au final, le gouvernement a chiffré le budget bac à près de 50 millions d'euros ! Encore ce chiffre ne tient pas compte de la mobilisation des personnels du rectorat et des inspections académiques, ou encore les charges liées à l'utilisation des locaux ni du temps perdu et des années scolaires écourtées par les élèves des lycées réquisitionnés... D'après un audit de modernisation de l'Etat, il faudrait donc plutôt tabler sur un budget de plus de 200 millions d'euros chaque année !
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L'Etat devient spéculateur avec l'argent des contribuables !
Un spéculateur est une personne qui fait des paris sur l'avenir : que telle devise évoluera dans tel sens , que telle entreprise améliorera ses résultats en investissant dans des activités porteuses d'avenir, que les taux d'intérêt baisseront ou monteront… Tout entrepreneur qui lance un produit ou un service nouveau est aussi un spéculateur. C’est l’espoir de gains futurs qui fait entreprendre. Distinguer l’entrepreneur du spéculateur, c’est risquer de ne rien comprendre à l’économie.
Nos dirigeants ont pris ce risque. Ils l’ont pris sans le savoir. Et ils l’ont pris si naïvement qu’ils ne se sont pas aperçus qu’ils lançaient l’État français dans la spéculation !
Henri Guaino a pourtant déclaré aux Echos, le 27 octobre 2008: « l’État (va devenir) entrepreneur et investisseur …les prises de participation (de l’État) seront temporaires avec pour objectif de réaliser des plus-values …ce fonds ( d’investissement de l’État dans des entreprises) aura des objectifs stratégiques en investissant dans les activités porteuses d’avenir ».
N’est-ce pas exactement ce que fait un spéculateur ?
L’ennui, c’est que ces risques spéculatifs, l’État ne les prendra pas avec l’argent des hommes politiques ou des fonctionnaires. La cagnotte de l’Assemblée nationale et celle du Sénat ne seront pas mises à contribution. Les fonds de pension de capitalisation des fonctionnaires n’investiront pas dans les banques ou les entreprises. C’est avec l’argent des contribuables que des risques seront pris. Qu’on ne nous dise pas que ces placements seront financés par des emprunts, les prêteurs étant supposés prendre les risques : les prêteurs seront remboursés, car l’État donnera sa garantie aux emprunts, et donc si nécessaire lèvera des impôts supplémentaires.
L’ennui, c’est aussi que ces risques seront pris par des incompétents. Michel Camdessus, qui préside la nouvelle Société de participation de l’État, n’a jamais investi dans une banque. De toutes façons, ce n’est pas lui qui prend les décisions, puisque les investissements faits par sa société dans les principales banques françaises ont été annoncés à celles-ci et négociés par la ministre de l’Économie.
L’État n’a presque jamais donné la preuve qu’il était un bon gestionnaire de capitaux. Le seul exemple positif, dont on nous rebat les oreilles, est celui d’Alstom. Mais il n’y a qu’un exemple semblable, alors que l’État a investi dans des centaines d’entreprises. L’exception qui confirme la règle.
L’État banquier, on a vu ce que cela donnait avec le Crédit Lyonnais. L’État gestionnaire d’entreprises, on le voit avec les grèves de la SNCF et de la RATP, leur productivité inférieure à leurs concurrentes, les privilèges de leur personnel.
Ne croyons pas au père Noël. L’État-spéculateur ne fera pas gagner d’argent au contribuable.
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Combien coûte le retour de la France dans l'OTAN
La pleine réintégration de la France dans l'OTAN coûtera 650 millions d'euros d'ici à 2015. Ce chiffre a été révélé par le député socialiste Philippe Nauche lors des auditions non publiques de la commission de la défense de l'Assemblée nationale sur le budget 2010.La source de cette information est l'état-major des armées. Sur six années, "entre 2010 et 2015, au moins 650 millions d'euros supplémentaires y seront consacrés. Ce sont des sommes importantes, qui n'avaient pas été inscrites (dans la loi de) programmation (militaire)", a souligné M. Nauche.
Après la décision de Sarkozy de réintégrer l'OTAN, l'heure des comptes est arrivée. Deux officiers généraux français ont rejoint la structure de l'Alliance atlantique. En septembre, le général Stéphane Abrial a pris le commandement suprême allié de la "transformation" (la planification des moyens), à Norfolk, aux Etats-Unis, devenant le premier non-Américain à occuper ce poste. En juillet, le général Philippe Stoltz est arrivé à la tête d'un des commandements opérationnels européens à Lisbonne. Autour d'eux, les effectifs militaires français vont passer de 250 personnes en 2008 à 1 300 en 2012.
Le surcoût relève essentiellement de dépenses salariales : en régime de croisière, il sera de 70 millions d'euros par an pour les indemnités et les frais d'expatriation ; s'ajouteront 30 millions de cotisations supplémentaires versées à l'OTAN. Ce budget s'ajoute à la contribution financière annuelle de la France à l'OTAN (170 millions d'euros).
L'heure n'est pourtant pas à l'augmentation des dépenses. Les budgets de défense des 28 pays de l'Alliance sont à la baisse, sous la pression de la crise économique. De plus, l'OTAN elle-même connaît de sérieuses difficultés financières : son budget 2010 n'est pas bouclé. Les plus gros contributeurs (Etats-Unis, Allemagne, Grande-Bretagne, France, Italie) poussent à un plan d'économies.
Le débat a été ouvert par le secrétaire général de l'OTAN, Anders Fogh Rasmussen, lors d'une réunion des ministres de la défense à Bratislava (Slovaquie), le 23 octobre : "Nous devons faire mieux avec ce que nous dépensons", a-t-il lancé. La capacité de l'Alliance à projeter plus de soldats sur les opérations extérieures est en jeu.
Pour 2010, il manque 60 millions d'euros au budget des opérations militaires, qui dépasse 1 milliard d'euros. Avec l'engagement en Afghanistan, ces dépenses ont plus que triplé depuis trois ans. Manquent aussi 100 millions au budget d'investissement. En principe, plafonné à 640 millions, il a dérapé de 18 % en 2009. Surtout, l'OTAN a engagé pour 10 milliards d'euros de programmes, dont la moitié a déjà fait l'objet d'une décision collective. Or ils ne sont pas financés.
Mais la réforme divise. Estimant leur contribution directe élevée, la France, comme l'Allemagne, à la différence des Etats-Unis ou du Royaume-Uni, voudraient limiter les financements communs, pour "éviter de payer deux fois". Les gros contributeurs souhaiteraient supprimer des structures et dégraisser des états-majors (13 000 militaires au total). "J'ai fait beaucoup d'économies au niveau national, il n'est pas possible de ne pas en faire au niveau international", a fait valoir le ministre français de la défense, Hervé Morin. Mais les contributeurs moyens, comme la Pologne ou la Turquie, veulent au contraire développer les implantations de l'OTAN sur leur territoire.
Début 2010, ces questions viendront percuter de plein fouet la réflexion stratégique engagée par l'OTAN pour redéfinir ses missions dans les années à venir. Dans la préparation du futur "concept stratégique", "il sera vain de proposer des pistes qui ne soient pas soutenues financièrement", a indiqué au Monde le général Abrial. Ce dernier reconnaît que "la période qui vient sera très difficile".