A l’attention du secrétaire général d’INTERPOL, des autorités gouvernementales nationales et internationales
La Cour de justice de Sanandaj, province du Kurdistan, République Islamique d’Iran a demandé à Interpol d’émettre une « notice rouge » à l’encontre de douze dirigeants, militants et sympathisants du Parti communiste-ouvrier d’Iran – Hekmatiste. Ils sont accusés de «terrorisme» pour les uns, de «crime organisé transnational» pour les autres.
Ces personnes sont Asadollah Golchini, Ali Abdali, Rahmatollah Fatehi, Abdollah Darabi, Khaled Haji Mohammadi, Rahman Hosseinzadeh Yekshaveh, Kurosh Modaresi
(secrétaire général du
PCOI-H), Mozafar Mohhamadi, Tofigh Pirkhezri, Mohammad Saleh Sardari et Islam Zigi.
Opposé au régime islamique, le Parti communiste-ouvrier d’Iran – Hekmatiste est interdit en Iran. Il est particulièrement implanté au Kurdistan, puisant ses origines dans la résistance contre le régime de l’ayatollah Khomeiny dans les années 1980.
Le tribunal de Sanandaj a déjà prononcé de nombreuses condamnations à mort contre des militants d’opposition. Il participe à la répression contre le mouvement social qui a suivi les élections présidentielles de l’été 2009. Cette « notice rouge » constitue donc un danger pour ces douze personnes, dont bon nombre sont aujourd’hui réfugiés politique en Europe, car leur sort ne fait aucun doute si elles venaient à être extradées en Iran – alors que rien ne garantit leur droit à un procès équitable, rien ne les protège de la torture et du risque d’une condamnation à mort pour des motifs purement politiques.
Nous demandons en conséquence que ces douze personnes soient retirées de la liste des « notices rouges d’Interpol », et que cette organisation internationale refuse de donner suite aux demandes politiques visant des militants d’opposition.
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