L’histoire, qui peut paraître anecdotique, a fait le tour des rédactions spécialisées. Bono, chanteur de U2, a formulé ses vœux pour l’année 2010 dans le New York Times. Parmi eux, on découvre un appel à davantage de surveillance des réseaux afin de lutter contre le piratage.
Bono est tout aussi connu pour ses prestations de rock que pour son engagement politique et humanitaire. Mais c’est cette fois pour ses positions fermes contre le téléchargement illégal que le chanteur défraye la chronique. Il a souligné dans une interview au journal américain New York Times le mal que fait aux artistes, et plus particulièrement aux plus jeunes, le partage illégal de fichiers.
Pour lutter contre le piratage durant la prochaine décennie, Bono propose de surveiller de manière plus stricte les réseaux et de contrôler davantage les contenus, comme notamment la Chine le fait déjà pour contrôler ses dissidents. Une comparaison un peu hasardeuse qui ternit l’image de la rock star aux 170 millions d’albums et leader d’un groupe musical milliardaire. Les propos du chanteur ont sûrement été dictés par la mésaventure du groupe en février 2009. En effet, le dernier album, No line on the horizon, a été diffusé de manière illégale plusieurs jours avant sa sortie officielle malgré sa haute surveillance. Une preuve que, n’en déplaise à Bono, malgré toute la surveillance dont peut faire l’objet un contenu, il peut être victime de piratage.