Avant, il n’y avait qu’extermination aveugle (dodo de l’île Maurice, baleine, ours, diable de Tasmanie…). Puis, dérisoire, il avait les protecteurs « conservateurs» voire « réintroducteurs» pour limiter ou réparer les dégâts.
Demain, ce sera l’administration concertée: nous voulons 67 rhinocéros en Afrique, 40 tigres en Inde, 450 000 pigeons à Paris, 3 chats dans mon quartier et zéro moustique dans ma maison.
Le terme de quota n’a jamais senti très bon. Bizarrement, on ne l’emploie que pour parler de chasse (ou de pêche bien sûr). Ou alors pour les immigrés. Du coup, parler de « chasse aux sans-papiers« , voilà une formule pas si anodine…
Eh bien je lis que la Suède va organiser sa première battue depuis 45 ans. La Suède veut 210 loups pas un de plus. Il va donc falloir abattre 27 bêtes surnuméraires. Logique implacable.
Etrange destin de l’homme qui souhaite tenir une comptabilité idéelle de son environnement: tant de grammes de CO2, tant de loups par hectare, tant d’immigrés par autochtone, tant d’enfants par couple…
Chacun aura sa ration ! Mais plus personne n’aura sa raison ;-{o
cf Le besoin de Nature sauvage