Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME
Cet article a été publié par POPULISCOOP
Le "profiling" préalable aux scanners sophestiqués installés dans les aéroports.
Alors que les terroristes trouvent et pratiquent de nouvelles astuces pour arriver à leur fin, commettre leurs crimes. Les pays menacés, et qui ont les moyens, ont recours aux scanners au niveau des aéroports, et utilisent depuis toujours le « profiling » c’est-à-dire le contrôle au faciès. Surtout depuis les attentats du 11 septembre 2001.
Face aux nouvelles méthodes et moyens des terroristes, des mesures sécuritaires de plus en plus fermes. Des outils de détection encore plus sophistiqués au niveau des aéroports... Mais c’est le "profiling" qui indique les individus suspects.
Avec les nouveaux kamikazes africains de la nébuleuse islamiste, labellisés Al-Qaïda, un dilemme se pose aux services de sécurité mondiaux en général des pays plus exposés en particulier. Les 2 faits consécutifs, du nigérian nommé Abdul Farouk Abdulmutallab qui a tenté de faire sauter l’avion et de l’éthiopien qui a été blessé et arrêté alors qu’il avec une hache tuer l’un des caricaturistes danois, Kurt Westergaard, augurent qu’un casse-tête existe dans le contrôle et le trie des suspects.
Il faut noter que depuis le fameux attentat 11 septembre 2001, les occidents sont sur le qui-vive, et ils rendent, plus souvent et dernièrement, la tâche plus difficile aux criminels. Leurs suspicions visaient depuis cet évènement énormément les personnes aux teints et aux noms à consonance arabe. Il ne s’agit point de racisme, comme souhaite-t-on qualifier cette pratique, mais simplement de « profiling ». Une méthode usitée et qui a donné ses résultats. Le faciès est pris en compte aussi. Pour les nouveaux passeports, la couleur des yeux est déterminante dans l’utilisation des fichiers et listes, 500 000 personnes figurent sur un répertoire des services secrets états-unien.
Faciès et scanners à la fois.
Quand le terroriste anglais, Richard Reid, qui portait des chaussures aux semelles d’explosifs, ainsi que d’autres nouveaux convertis sont apparus, le champ de contrôle s’est élargi. Et en crescendo, avec l’attentat des trains de banlieue londoniennes, d’autres populations asiatiques, typée Pakistanaise et d’Inde au teint et patronyme particuliers, se sont aussi trouvées dans le lot des élus à porter des menaces.
Et l’expérience des mises-en-échec de nombreuses récentes tentatives d’attentats en Europe et aux USA, démontrent que les fruits de la vigilance ne se font pas attendre. Même au Maroc, en Egypte en Chine et plusieurs autres pays où existent des communautés musulmanes, le blocage en amont de leurs exécutions, le nombre d’actes terroristes est même réduit. L’implication des populations autochtones dans le monde arabe et musulman est primordiale pour juguler les tentatives.
Les technologies aussi prennent part au resserrement de l’étau contre les bombes humaines fanatisées par une seule et unique lecture décadente et fasciste de l’islam, celle de l’islam programme politique. Les cabines pour scanner les corps, permettent de voir ce qu’un individu peut dissimuler sous ses vêtements. Notamment les substances non prise en charge par les détecteurs classiques, seront plus visibles. Plusieurs pays ont déjà mis en place ces outils. Une vingtaine aéroports américains, et européens de Grande-Bretagne, des Pays-Bas et d’Italie ont annoncé vouloir les utiliser.
Les responsables aéroportuaires anglais cités par le Guardian, trouvent ces scanners volumineux, lents et chers. Donc leur installation ne peut être généralisée pour ne pas encombrer, d’espace d’accueil et de retards du trafic, les aéroports travailleront énormément avec le « profiling ». Cette contrainte a été aussi maintes fois citée par les médias français au contact des professionnels. Le choix des passagers à scanner est le premier paramètre.
Dans les pays plus touchés par cette violence, la politique est mêlée sans retenue ni distinction au conflit des civilisations via un dévoiement de la religion. L’action sécuritaire est encore plus délicate. Le danger vient et est au sein des populations locales. La « Fitna » que nombreux analystes ont désigné comme ultime débouchement des terroristes du « Fascislamisme », faute qu’ils auront moins de possibilités d’agir dans des pays prenant des mesures sécuritaires draconiennes.