Le numéro du 1er Janvier de l’Economic Times publie, le 1er janvier, un
article en première page qui a retenu notre attention.
En effet ce quotidien économique indien (le plus lu dans le milieu des affaires en Inde) ne se contente pas de présenter ses vœux pour 2010, mais nous explique ses vœux pour 2020 ou plutôt ses
prévisions. Comment sera l’Inde dans dix ans ?
Voila donc, sous forme de quelques prévisions, comment l’Inde se voit en 2020.
Tout d’abord l’Inde dépassera la Chine en matière de taux de croissance. La Chine connaitra alors un problème de vieillissement de sa population, sera obligée de réévaluer sa monnaie ce qui la
pénalisera et réduira ses exportations.
L’Inde deviendra ensuite la nation qui comptera le plus d’anglophones, surpassant les Etats-Unis. Du coup l’industrie de la presse écrite se déplacera vers l’Inde et les héritiers de Rupert
Murdoch vendront son empire déclinant à des indiens. Le New-York Times sera contrôlé par des actionnaires indiens.
Dans le domaine nucléaire, l’Inde sera le premier exportateur de matériel. En ce qui concerne le gaz, l’Inde, les USA et le Canada feront des progrès technologiques considérables et l’Inde
disposera des réserves les plus importantes après avoir maîtrisé l’extraction de gaz dans les schistes argileux. L’Inde exportera du gaz vers l’Iran.
En inde, de plus en plus de régions demanderont leur autonomie et l’Inde comptera 50 Etats, comme les USA, contre 28 actuellement.
De graves tensions se produiront entre l’Inde et la Chine allant jusqu’à la menace nucléaire ce qui amènera le Conseil de Sécurité de l’ONU à intervenir.
Les fondamentalistes islamiques prendront le pouvoir en Afghanistan et au Pakistan ; les USA se retireront de cette région laissant l’Inde aux prises avec ce problème. Les attentats terroristes
en Inde et le fait que 3000 personnes mourront chaque année en tombant des trains de Bombay (sic) ne ralentiront pas la croissance indienne.
Voilà comment l’Economic Times voit l’avenir dans un sursaut projectionniste dont il faut saluer l’enthousiasme.
De notre coté nous ajoutons qu’en 2020, une Commission ad hoc, après 324 réunions avec les associations de quartier et les protecteurs de l’environnement validera le projet du deuxième
tronçon du pont (Bandra Worli Sea-link Project dont le premier tronçon a été ouvert en 2009) reliant Worli à Nariman point, ce qui permettra de ramener le temps de trajet entre le sud de la ville
et l’aéroport de 3 à 2 heures ! Et fort heureusement d’ailleurs le projet de nouvel aéroport international sera également validé et mis en service en 2030.