Avec une production d’électricité d’origine renouvelable encore marginale, les projets les plus amibitieux restent à concrétiser. On suivra notamment l’initiative DesertTec, qui vise à transférer l’énorme gisement d’énergie solaire des pays du Nord de l’Afrique vers l’Europe, par la Méditerranée. Plus au Nord, une batterie de nations européennes sont en cours d’élaboration d’un reseau sous marin de cables qui permettrait de mettre en commun les différentes sources d’énergie que recèlent en Mer du Nord les côtes ventées d’Ecosse, du Danemark, les resources hydro électriques des fjords norvégiens, ou encore l’énergie marémotrice ou hydrolienne en Mer Manche, au large de la Belgique, par exemple. L’Ecosse, le Danemark, l’Irlande, le Royaume Uni, l’Allemagne, la Belgique mais aussi la France font partie d’un consortium qui d’ici l’automne devrait, sous l’égide de la Commission Européenne, se pencher sur le sujet. On en n’est qu’à l’idée mais déjà Greenpeace a calculé le cout de cette mise en réseau décentralisée, 30 milliards d’euros à partager entre 9 pays. Affaire à suivre, source : The Guardian