éd. Fleuve noir, 144 p.
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Alice est heureuse. La phrase est aussi simple que son bonheur. Elle est en couple avec Philippe Musil, écrivain à succès, donc riche et célèbre. Oui mais voilà le hic, c'est qu'Alice a croisé au cours d'un voyage un beau Grec qui aimerait bien la revoir. Et le souvenir de cet éphèbe l'obsède. Périclès incarne ce désir non avenu qui va foudroyer la douce quiétude du couple bienheureux. Un Zeus, ce Périclès ? Assurément tant il va semer le trouble...
Musil ne tarde pas à s'inquiéter des arguments douteux de sa compagne au point dans le récit qu'il écrit l'histoire toute probable de sa trahison. Son roman devient le miroir de cette relation furtive et interdite et l'on perçoit dans cette mise en abyme les affres du désir et cette gamme infinie de l'amour, joué, fou ou simplement sincère. J'aimerais vous revoir n'est donc pas un roman à l'eau de rose même si, ici et là on respire quelques fleurs bleues. Mais le parfum est souvent plus subtil et épais qu'un simple pétale de livre amoureux. J'aimerais vous revoir a la saveur estivale et se lit simplement comme on écoute le bruit des vagues sur la plage.