Or, si les ventes sont en berne, Oussama Nabeel de Dar Osama, société de parution et de distribution située à Ammam, en Jordanie, estime que la popularité d'internet et des CD ont porté un coup dur à l'industrie du livre dans le monde arabe. Pourtant, la situation n'est pas si catastrophique. « Les livres éducatifs, de fiction et le secteur jeunesse bénéficient toujours d'un bon marché dans la région. »
Dans le monde arabe, le top édition par pays a été établi. L'Égypte prend la première place, puis le Liban et la Syrie et enfin la Jordanie avec 150 maisons d'édition, prend la 4e place. Si le Liban est célèbre pour l'impression, la plupart des auteurs viennent cependant d'Égypte ou de Syrie. Et l'Irak dispose des meilleurs lecteurs.
Internet impacte, mais internet profite aussi, estime Issam Abou Hamdan, directeur des ventes de Dar Al Saqi, située à Beyrouth. Selon lui, la toile a servi à dynamiser les ventes, grâce aux chroniques et nombreux articles présentant de nouveaux titres. « Nous recevons beaucoup de demandes de livres via internet. Nous avons une réputation dans le monde arabe grâce à la popularité de nos auteurs et nos livres », explique Hamdan.