Le talent du grand Robert c'est qu'il sait raconter des histoires comme l'autre géant Steven Spielberg. Il a développé le Performance Capture notamment utilisé sur Avatar 3D, qui permet de retranscrire à l'écran sous forme d'images recréées par l'ordinateur les émotions jouées par les acteurs. La technique déjà éprouvée sur Le Pôle Express atteint un niveau saisissant ici car les mouvements sont beaucoup plus fluides et "on voit" de moins en moins qu'il s'agit de personnages totalement imaginaires. Les images fabriquées totalement permettent des prises de vues impossible à réaliser en réel ainsi la caméra virevolte dans toute la ville de Londres et les fantaisies visuelles comme les mouvements de caméra les plus improbables sont sans cesse réinventées. A ceci s'ajoute les traits des vrais acteurs sur leurs doubles et l'on s'amuse à essayer de reconnaître qui interprète quel personnage comme Jim Carrey qui doit jouer une dizaine de personnages. L'histoire basée sur un conte de Charles Dickens est connue et avait déjà fait l'objet d'un dessin animé de Walt Disney avec Picsou dans le rôle de Scrooge qui est également son nom dans la version originale des aventures de Donald le canard. En le visionnant, j'ai eu du mal à croire qu'il s'agisse d'un film tout public car les scènes notamment avec les esprits des noëls passés, présents et à venir sont assez impressionnantes et peuvent générer des cauchemars dans la tête de nos charmantes petites blondes. Ceci dit, la performance est plus méritoire car il est plus difficile de rendre crédible des humains en image de synthèse que des aliens venus d'une lointaine planète forestière.
J'ai bien aimé, mais après le choc de Avatar c'est dur de s'enthousiasmer plus que cela.
"Le drôle de Noël de Scrooge" de Robert Zemeckis avec Jim Carey, Colin Firth, Gary Oldman et Robin Wright Penn