Consternant, affligeant, ennuyeux : Voici les termes qui qualifieraient le mieux l'animation offensive de l'Olympique lyonnais lors de son dernier match avant la trêve. Il fallait vraiment aimer l'OL hier soir pour regarder jusqu'au bout une prestation exécrable de rhodaniens fantomatiques, conclut logiquement par une défaite.
A la différence du match contre Monaco où l'OL avait su montrer un regain de collectif et de maitrise lors des trentes premières minutes de jeu, ce laps de temps avait été suffisant ce mercredi pour comprendre qu'on ne devrait rien attendre de cette 17ème journée de Ligue 1.
Pire, il aura suffit d'une action à Montpellier, dès le début de la seconde période, pour assommer un OL incapable de porter le danger sur le but de Jourdren. Servi par Aït-Fana sur le côté Gauche, Montano se joua facilement de Reveillère et Cris et assena une frappe imparable dans la lucarne opposée. L'égalisation inespérée de Gomis (83'), qui aura eu le mérite de remettre Lyon sur les bons rails malgré une entrée sous les huées du public, n'aura pas raviver la flamme bien longtemps. Trois minutes plus tard, un coup franc de Costa attéri sur un Marveaux complétement seul, qui ne se priva pas de crucifier à bout portant un Lloris bien malheureux ce soir.
A cause de cette défaite, l'OL termine les matchs allers à la sixième place de Ligue 1, certes à quatre points seulement de la seconde place (qualificative pour la Ligue des Champions), mais avec un maigre avantage de trois points sur l'ASM, premier de la seconde partie de tableau. Avec des individualités déclinantes et sans véritable fond de jeu, les chances de voir l'Olympique lyonnais conquérir une place européeenne en fin d'année sont cet hiver bien maigres.
Espérons que la pause hivernale et le mercato approchant permettront à Lyon de retrouver des certitudes. Car dans le cas contraire la fin de saison risque d'être bien longue pour ceux qui croient encore en cet entraineur et cette équipe.