L’un des plus gros succès du box-office singapourien, Forever Fever (1998) de Glen Goei met en scène une histoire vraie entre la fureur de Bruce Lee et la fièvre de John Travolta.
1977. Hock, fan de Bruce Lee vit chez ses parents avec un frère et une sœur. Il est vendeur dans un supermarché et rêve de s’acheter une moto hors de prix. Un soir, il découvre La Fièvre du samedi soir et tombe sous le charme. Il décide de prendre des cours de danse et de participer à un concours avec à la clé la somme qui lui permettra d’accéder à la moto tant rêvée…
Forever Fever nous plonge dans cette époque où Bruce Lee, les Bee Gees, John Travolta étaient rois et où les pat def’, la danse et les permanentes étaient reines. Il n’y a pas grand-chose à dire du film de Glen Goei si ce n’est que c’est une comédie réussit qui sait divertir de bout en bout. Elle est à la fois sympathique et captivante mais surtout elle n’ennuie pas une seconde. Bien écrite, on suit avec entrain les aventures de notre héro (l’acteur Caleb Goh, excellent) et de son entourage amicale et familiale. Un quotidien, celui de Hock où les scènes s’enchaînent avec désinvolture tout en respectant les codes de la comédie.
Forever Fever est ainsi donc une comédie sans anicroche qui nous fait passer un agréable moment. On rit, on sourit et se réjouit devant certaines scènes qui resteront dans les mémoires. Certes, le film de Glen Goei n’échappe pas aux personnages stéréotypés entre les amis de boulot, l’amie d’enfance dont on attend la romance, le méchant de service, le patron toujours sur le dos du héro et les membres de sa famille bien spéciaux notamment sa jeune sœur qui lit des romans à l’eau de rose et dont elle ne comprend pas un mot pourtant cela n’enlève en rien à la qualité de l’œuvre. Á (re)voir et à savourer.
> Rediffusion les dimanche 31 janvier à 17h30 & dimanche 21 février à 14h30
I.D.