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Une étude internationale récemment publiée sur les usages Internet et Web 2.0 en marketing et communication B to B a fait apparaitre que, déjà, un tiers des responsables marketing/communication dans le B to B ont déployé des plates-formes de partage de vidéos et de contenus ou interagissent directement avec des communautés, via les blogs ou les plates-formes de dialogue. Mais, d’ici l’année prochaine, ils seront presque 60 % à utiliser ces nouveaux leviers. La crise actuelle représenterait une opportunité pour la mise en place des outils 2.0. 23 % des sociétés estiment que, dans ce contexte, elles vont accélérer leurs investissements dans le domaine pour mener des campagnes innovantes et originales. Plus de 60 % des sociétés ayant recours au Web 2.0 l’ont fait pour communiquer sur leur marque ou générer du trafic sur leur site, mais seulement 38 % d’entre elles y voient la possibilité de recueillir des avis éclairés d’utilisateurs (« insights »), 18 % de mettre en place de la formation ou de l’accompagnement et enfin 15 % une opportunité pour identifier de nouveaux concepts. Pour 54 % des décideurs, le coût d’animation et de modération constitue le premier frein dans la mise en place de solutions 2.0. Viennent ensuite le manque d’expérience (42 %) et les problèmes liés à la qualité des contenus (39 %) qui sont perçus comme des difficultés à ne pas sous-estimer. Les entreprises de services affichent une plus grande maturité dans l’adoption des leviers online. Elles sont ainsi plus lucides sur les difficultés rencontrées avec le Web 2.0. Par exemple, les problèmes relatifs à la médiocrité des contenus sont pointés par 46 % des entreprises des services, contre seulement 29 % dans le secteur industriel. L’aveu de leur manque d’expertise dans le domaine est également un autre signal de leur plus grande maturité : 43 % des entreprises de services avouent leur manque d’expertise, contre 29 % dans le secteur industriel.
Source : commerce international