Voilà, 2009 est bel est bien enterré. Comme d'habitude, on a vu des bilans et des tops 10 sortirent de tous les coins de la blogosphère. Et c'est le dernier Phoenix qui revient à chaque fois. "Wolfang Amadeus Phoenix". Derrière ce nom ambitieux, déjà une référence.
Je vous avait déjà dit tout le bien que je pensais de son prédécesseur, un album phare de mon adolescence. Même si j'y suis moins attaché, celui-là est tout aussi bon, si ce n'est meilleur. Les quatres génies de Versailles imposent avec ces dix chansons le son de 2009. Oui, car n'ayons pas peur des mots, voici l'album de l'année. Les multiples acclamations n'étaient pas démesurés, le buzz n'était pas surfait. Pour une fois, on tient là un album qui fait quasiment l'unanimité. Aucune révolution musicale à signaler, simplement du bonheur à tout les étages, de la pop inventif et addictif, dont il est impossible de se lasser. Depuis mai dernier, je me le repasse en boucle sans voir le temps passer. Comme si c'était la première fois.
"Lisztomania" a explosé dans mes oreilles dès la première écoute. Un coup de maître, qui s'accroche à vous pour ne plus jamais vous lâcher. Je pourrais vous faire l'éloge de chacune de ses chansons, mais on a déjà tellement parlé de cet album. Il suffit de lancer "Lisztomania" et tout est dit. Et on reste jusqu'à la fin.
J'ai passé mon été à sautiller au son de cette merveille. "Love Like a Sunset" accompagne tous mes trajets en voiture, en train, c'est la bande-son de mes rêves les plus acidulés. "Rome" est belle à pleurer et jamais la voix de Thomas Mars ne m'a aura autant bouleversé. Sa manière de répéter chaque mot, de les découper et nous les envoyez en pleine face en restant délicat.
Cet album, il aurait pu être une grosse machine à tubes, sans personnalité. Mais grâce à un savant mélange, il est plus authentique que jamais. Beau, émouvant, riche en saveurs. Il éclate dans tous les recoins de la pièce dès qu'on le laisse en liberté. C'est un morceau de bravoure, un petit chef d'oeuvre des temps modernes. Réalisé par des types simples, adorables et humbles comme c'est pas permis.
"Wolfgang Amadeus Phoenix", c'est un miracle. Un album magique que j'écouterais encore en 2020, si tout va bien.