Il y a dix ans maintenant, nous entrions dans l’an 2000 avec un soulagement certain, puisque le bug tant redouté du changement de millénaire n’avait pas eu lieu.
En regardant un peu en arrière, on se rend compte que, malgré ce passage en douceur, la décennie qui vient de passer n’a pas manqué d’événements dramatiques ou particuliers, qui peuvent tous tenir du « bug ».
Il n’y a qu’à penser aux attentats de septembre 2001, à la violence qui s’en est suivie en Afghanistan, aux nombreuses victimes de conflits en Europe de l’Est, au Proche Orient, en Afrique, au tsunami en Asie et, dans un autre registre mais avec toutefois des conséquences encore pas toutes connus, la crise bancaire et financière qui a commencé en 2008 déjà.
Combien de femmes et d’hommes ont payé de leur vie leur combat pour la liberté ?
Combien de journalistes ou écrivains ont dû souffrir du fait de leurs paroles ou de leurs écrits ?
En cette fin d’année 2009, nos dirigeants se sont réunis à Copenhague pour sauver la Planète Terre du sombre avenir qui lui est promis, mais ils n’ont pas réussi à taire leurs divergences, comme ils n’avaient même pas osé aller à Rome à la conférence sur la faim dans le monde.
L’année 2010 nous donnera-t-elle plus de paix et de concorde ? Plus de fraternité et d’amour ? Il est permis de l’espérer, en ce 2 janvier, en souhaitant que nos dirigeants aient pris de bonnes résolutions en ce sens.