L’étude Saving oil in a hurry, de l’Agence internationale pour l’Energie, parue en 2005, s’est intéressée en particulier à l’impact de l’installation d’un système de covoiturage dynamique sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans différentes situations :
• dans le cas de la mise en œuvre d’un PDE (Plan Déplacement Entreprise) sur un bassin d’emplois de haute importance : sur le bassin d’emplois de Vélizy, il serait possible d’économiser 5 827 tonnes équivalent CO2 par an ;
• dans le cas d’une importante agglomération : sur Lyon, entre 5 000 et 123 000 tonnes équivalent CO2 par an ; sur Paris entre 29 000 et 664 000 ;
• dans le cas d’une dorsale mal desservie par les transports collectifs : sur la dorsale de Grenoble, jusqu’à 96 000 tonnes équivalent CO2 par an.
Pour l’Europe en particulier le potentiel théorique du covoiturage permettrait de réduire :
• le nombre de véhicules-kilomètres de 8 à 15 % ;
• la consommation de carburant de 5 à 22 %.
Le covoiturage dynamique, qui permet grâce à l’Internet mobile et à la géolocalisation d’optimiser ce partage de l’automobile, devrait, avec des applications comme Covivo, une initiative de deux Lorrains (Matthieu Jacquot et Marc Grosjean), améliorer encore un peu plus les économies de Co2 dues au transport de passager sur route.
+ : voir un exemple concret d’économie de Co2 et de frais sur un trajet de 30km