Voici le témoignage d’un groupe de soignants qui travaillent à l’hôpital et qui souhaitent garder l’anonymat.
Nous faisons partie de cette majorité de soignants qui ont refusé de se faire vacciner contre la grippe porcine A H1N1. Nous estimons que les preuves de l’efficacité de ces vaccins porcins sont moins solides que les preuves de leurs effets délétères. En outre, nous savions, grâce à l’hémisphère sud, que cette soit-disant épidémie du siècle allait être moins grave que n’importe quelle grippe saisonnière. Nous savions aussi que la plupart des experts qui ont promu ces vaccins ont reçu des subsides des industriels qui les fabriquent. La plupart d’entre nous sommes vaccinés contre la grippe saisonnière.
Nos chefs ont commencé par nous contraindre à porter un masque toute la journée, y compris quand personne dans notre entourage ni nous-mêmes ne présentions le moindre symptôme grippal. Notre travail n’est pas facile: nous sommes le plus souvent debout, nous marchons et même nous courons toute la journée. Nous avons des vies entre les mains et nous sommes généralement en sous-effectif, sur le qui-vive. L’obligation de porter des masques en permanence ne nous facilite pas la tâche. Dans l'espoir de pouvoir enfin quitter le masque, certains d’entre nous ont cédé à ces pressions en acceptant de se faire injecter une dose de vaccin porcin.
Une majorité d’entre nous n’a toutefois pas cédé au harcèlement. Nos chefs (où plutôt nos tyrans comme nous les appelons entre nous) sont alors passés à la "vitesse supérieure". Ces harceleurs ont décidé de contraindre les personnels vaccinés de choisir entre le masque ou le badge sur lequel on peut lire: "je vous protège: je suis vacciné". Maintenant il y a deux camps dans nos services: le camp des pestiférés (les porteurs de masques) et le camp des bon travailleurs (les porteurs de badges).
Notre inquiétude s’aggrave en conséquence. Nous commençons a mieux comprendre l’ambiance qui devait régner dans notre pays il y a 70 ans quand les tyrans-collabos obligeaient certains de nos concitoyens "pestiférés" à porter l’étoile jaune tandis que les autres (les "bons" citoyens) en étaient exempts. Jusqu’où nos chefs iront-ils ? Notre confiance en eux renaîtra-t-elle un jour ? N'ont-il jamais lu les livres d'histoire ? Ignorent-ils ce qu'il advient aux tyrans ?
PS: Fort heureusement, à notre connaissance, vérifiée auprès de juristes spécialisés, il n'y a aucune possibilité légale actuellement d'obliger quiconque à recevoir ce vaccin.