Justice pour tous
Il y a tellement de gens qui se débattent sans relâche, pour soulever d’importantes lacunes dans le système de justice du Québec, y compris à travers les Tribunaux administratifs. Plusieurs dénoncent les longues, coûteuses et épuisantes démarches administratives, tandis que d’autres rapportent des cas de corruptions, d’injustices et d’abus de pouvoir de toutes sortes. Je joins ma voix à tous les autres citoyens et citoyennes du Québec et groupes sociaux, pour soulever deux sujets non négligeables, soit celui de demander à nos élus, une réforme de A à Z du système de justice, ainsi que de considérer le suicide comme une priorité nationale.
Les Tribunaux administratifs
Plusieurs personnes qui ont courageusement défendues leurs droits, en empruntant les complexes chemins des Tribunaux administratifs du Québec, ont dû déclarer une faillite personnelle. Plusieurs ont été confrontées à travers ces luttes à la David contre Goliath, au découragement, à la dépression nerveuse ou à une maladie mentale, en plus de voir empirer leurs conditions de santé physique. Bien sur, il faut aussi considérer les nombreux cas de conflits familiaux, de divorces, ainsi que de tous ceux qui ont bifurqués vers les sentiers des prisons.
Le suicide
Pire encore, plus d’un a malheureusement emprunté les chemins du suicide. On ne peut considérer comme une décision individuelle, l’impact de ce geste lourd de conséquences sur la vie d’un être humain. Sans compter l’impact sur la vie des ses proches touchés par le fléau du suicide. Hélas, plusieurs individus moins chanceux, se retrouvent enterrés 6 pieds sous terre, avec leurs lourds secrets administratifs et médicaux; bien souvent d’intérêts publics.
La force du témoignage
Fort heureusement, je fais partie des personnes survivantes du suicide. Comme tant d'autres, je me tiens debout pour en témoigner. Je suis à mettre la main à la pâte, à travers la rédaction romancée mais réalité, de tous les nombreux évènements qui m’ont conduit jusqu’à ce geste de désespoir, de très grandes souffrances et d'ignorances. Ayant prit toute la responsabilité de ce geste, cela ne m’empêche pas, de retourner délicatement et librement à d’autres parties, la lourde part de responsabilités qui ne m’appartenaient pas tout à fait complètement.
Et, si le suicide serait une priorité nationale ?
Patricia Turcotte © Le 01 janvier 2010