MES COUPS DE COEUR DE L’ANNÉE 2009 Part II
01/01/2010 · Laisser un commentaire
De la soul spatiale, du hip hop crade qui dégueule, du cosmique new wave dans tous les sens… Cette année IKI est allée vers des territoires encore inexplorés sans pour autant délaisser ses copains les nippons.
Muhsinah “The Oscillation : Triangle”
Le genre : space-soul.IKI aime : les triangles (pas celui de Jay-Z, on le laisse à Mouloud), le funkadelic version soul/rnb, les Golden girls.
Le morceau à retenir : “Lose My Fuse” produit par Flying Lotus.
Une musique “spatiale” placée sous le signe du mystique… Avec son premier album “The Oscillation : Triangle”, Muhsinah se place en digne héritière de la grande Badu et de toute ses copines : les rebelles de la soul adeptes de la New Wave. Les punk-dandy de Sa-Ra sont déjà conquis par la Golden Girl. Et, ils ne sont pas les seuls : Oddisee, Exile et Flying Lotus ont trouvé en elle une nouvelle muse qui sera sans doute transformer tout ce qu’elle touche en or….
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Electric Wire Hustle “Every Waking Hour”
Le genre : soul jazzy électrique.IKI aime : La voix et la gueule de Mara TK, le clip de “Perception”, les paysages de Nouvelle-Zélande.
Le morceau à retenir : “Tom Boy” d’inspiration Marvin Gaye.
La Nouvelle-Zélande, ce n’est pas que de paysages riches et variés où l’on tourne des films comme “Le Seigneur des anneaux”, c’est aussi un territoire à la créativité musicale débordante. Un exemple : Electric Wire Hustle. Sorti du no man’s land en 2009, le trio explore et expérimente avec son premier EP “Every Waking Hour”. Ça part dans tous les sens : jazz, rock, hip hop, funk, soul… Mais Mara TK, Taay Ninh et de Myele Manzanza s’éclatent et ça s’entend.
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Gagle “Slow But Steady”
Le genre : hip hop jazzy à la sauce nippone.IKI aime : la voix et le flow d’Hunger, le label Jazzy Sport, Dj Mitsu.
Le morceau à retenir : “High Drama”.
“Slow But Steady”, c’était l’une des sorties incontournables de la rentrée 2009 pour les fans du label Jazzy Sport. Après “3 Peat” en 2007, le trio livrait une pépite dans la lignée des précédentes : mélange de soul, de jazz et de hip hop… Le premier morceau de l’album “Intro” est d’ailleurs un hommage au jazz, genre musical cher à Mitsu et ses acolytes.
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Julien Dyne “Pins & Digits”
Le genre : fourre-tout musical d’inspiration spatiale.IKI aime : Julien Dyne, sa session live à la Red Bull Academy, tout son album.
Le morceau à retenir : difficile tellement l’album est bon.
Un album où il n’y a rien à jeter… Voilà ce que l’on pourrait dire de “Pins & Digits”. Sur cet opus, Julien Dyne, touche-à-tout – à la fois musicien, peintre, producteur, dj – originaire de Nouvelle-Zélande, passe de l’afro beat sur “Incredulous”, à l’instru hip hop façon Jay dilla ou Samon Kawamura sans oublier le jazzy dancefloor avec “Layer”aux côtés de Mara TK d’Electric Wire Hustle. Et Julien Dyne c’est un peu l’une des meilleurs cuvées de cette année… À consommer sans modération !
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M-Swift “Evening Sun”
Le genre : house jazzy illuminée.IKI aime : Le côté soulful de cet album, le mélange funky house jazzy, le titre “Evening Sun”.
Le morceau à retenir : “Come Freak With Me” Feat. Marcus Begg.
Du soulful sur quatorze tracks… Avec “Evening Sun” Shouhei Matsushita , plus connu sous le nom de M-Swift, livre un album taillé pour les dancefloors. Ce musicien et producteur qui a commencé à jouer de la guitare dès l’âge de 14 ans, reste dans le “lumineux” mais de façon un peu plus feutrée que sur “Morning Light” grâce aux voix d’ Eric Roberson, Tony Momrelle, Joy Rose, Donna Gardier and Vanessa Haynes et Hazel Sim.
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Shafiq Husayn “Shafiq En’A-Free-Ka”
Le genre : Sa-ra fait battre le cœur de l’Afrique en musique.IKI aime : le New Wave illuminé de Shafiq Husayn, l’Afrique revisitée, la femme noire sublimée dans la vidéo de “Lil’ Girl”.
Le morceau à retenir : “Major Heavy” avec son côté Beatles .
Revivre la Beat Generation en se laissant envahir par un céleste à mi-chemin entre un hip hop, une soul et un rock aux influences très orientales et éthiopiennes. Se la jouer chevelu du 21e siècle et ressentir toutes les pulsations de l’univers qui nous entoure… Difficile à décrire, difficile à saisir, “A-Free-Ka” est un petit bijoux qui invite à l’introspection.
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Nosaj Thing “Drift”
Le genre : musiques électroniques spatiales.IKI aime : la gueule de Nosaj Thing, le côté expérience de sa musique électronique, ses dj sets.
Le morceau à retenir : “Coat of Arms”.
Intriguant ! S’il fallait un mot pour définir le travail Nosaj Thing, voilà celui qui lui correspondrait le mieux. Car le beatmaker attire, captive, fascine… Sa musique est spatiale, son univers aussi. Et Nosaj fait partie de cette génération de dj dont les shows mêlent réalisations vidéos graphiques et sonorités qui partent dans tous les sens. Exit le propre et aseptisé, place à du “joli crade” qui par moment tabasse. Difficile, toutefois de tout saisir. Mais comme pour Flying Lotus, Daedelus ou The Gaslamp Killer sa musique psyché pousse à la réflexion, à l’introspection à l’image du morceau “Coat of Arms”.
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Portformat “The Repeat Factor”
Le genre : Hip Hop Abstract façon “recording qui dégueule dans une cave”.IKI aime : l’abstract, les allemands et le label Tokyo Down Records, les prods à la Samon Kawamura.
Le morceau a retenir : “U$” feat. Suzi Analogue.
Avec “The Repeat Factor”, l’allemand Portformat signe ici un album plutôt pas mal foutu. Signé sur le label Tokyo Down Records, ce premier opus sonne hip hop abstract un peu crade tout en ayant un côté funk de l’espace (surtout sur “Mothership” Feat. Dudley Perkíns et Georgia Anne Muldrow.
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James Pants “Seven Seals”
Le genre : musique psyché façon “comment créer un nouvel Ordre du Temple Solaire”.IKI aime : le visuel de la pochette, le hip hop comme révélateur de l’âme, la Stones Throw Académie.
Le morceau à retenir : “Seven Seals Theme” où comment penser la musique du jugement dernier selon James Pants.
Les adeptes du psyché sont complètement barrés… Et, James Pants vit son tripe à coup de boîte à rythmes et de musique façon guerre des étoiles funkadelic. Avec son deuxième album, “Seven Seals”, l’artiste se lance à la conquête du mystique et s’imagine en gourou de la Stones Throw Records.
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Thirdiq “Who may find love in the imaginary axis”
Le genre : soul d’inspiration haïku.IKI aime : la coupe de cheveux de Yukihiro Atsumi (Thirdiq), sa musique Bohème, la “spanish guitar” sur fond de bruits de vagues dans “Amaretto”.
Le morceau à retenir : “Letters – The them of the film love in the imaginary axis”
Après “Monologue”, le guitariste/producteur Yukihiro Atsumi, plus connu sous le nom de Thirdiq, reste dans le poétique et la recherche d’une harmonie certaine avec “Who may find love in the imaginary axis”, opus où se mélange jazz, soul, hip hop avec beaucoup de subtilité à l’image du titre “Yellow”. Sur ce morceau la combinaison guitare-basse-flûte est plus qu’entraînante et les instruments s’enchaînent avec beaucoup de subtilité s’en se cannibaliser les uns les autres.
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Nicolay “City Lights Vol. 2:Shibuya
Le genre : soul aérienne flottante au dessus de Tokyo.
IKI aime : Shibuya, les Odes à Tokyo la sublime, les projets de Nicolay avec The Foreign Exchange.
Le morceau à retenir :“Wake Up In Another Life”.
L’un des quartiers les plus populaires de Tokyo pensé en 16 titres par Nicolay… Avec “City Lights Vol 2″, le producteur néerlandais raconte en musique son périple dans Shibuya la grouillante. De l’excitation du premier réveil dans l’inconnue, à la découverte d’un quartier en ébullition aux heures de pointes sans oublier sa vie nocturne frénétique, Shibuya l’excentrique prend vie dans les compositions de Nicolay.
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Catégories : FOCUS
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