De pierre de taille de granit ou de sable
je cherche des poèmes avec vue imprenable
les tape à la machine
_ j’ai l’impression de les écrire _
les multiplie à l’eau de vie
Alors commence la visite
Nous sortons de l’école
par des paroles buissonnières
entrebaîllons la porte
Comme il fait sombre
chacun y va de sa lumière
Quand on sort
_ si on sort _
on est comme tout illuminé
de l’intérieur
Le monde est neuf comme un chantier
C’est un joli métier.
(Jean-Claude Faucheux)