(...) Le krach de 2010 est en cours d’élaboration. La Réserve fédérale ne peut pas baisser ses taux d’intérêt en dessous de zéro et ils sont pratiquement à zéro en ce moment. Elle ne peut pas prêter plus d’argent. Elle n’en a plus. Vous connaissez la FDIC (la Federal Deposit Insurance Corporation), celle qui garantit votre argent, au cas où votre banque fait faillite. Eh bien, devinez quoi ? La FDIC est ruinée ! Elle a un trou de 8 milliards de dollars. Elle a demandé aux banques de payer leurs cotisations avec 3 ans d’avance, afin de disposer d’un peu d’argent pour garantir d’autres banques en difficultés. Le nombre de banques en faillite n’arrête pas d’augmenter, et continuera en 2010.
Si nous nous acheminons vers un second krach en 2010, avec des taux de chômage catastrophiques, que pensez qu’il arrivera à l’américain moyen, qui imagine que 2010 sera une année de reprise économique ?
Il risque d’être déçu ! En Novembre 2007, le président de la Fed, Ben Bernanke, a dit que nous n’allions pas vers une récession. Il l’a répété devant le Congrès, en Janvier et Avril 2009 ! Ce n’est pas de l’histoire ancienne. Ben Bernanke a dit que nous n’allions pas vers une récession, « nous n’en voyons pas venir. »
Comment pourrait-on croire ces gens ? En février 2009, l’administration Obama a déclaré que sans son programme de relance, nous serions confrontés à des taux de chômage de 8% en 2009. Eh bien, devinez quoi ? On a dépassé les 10,2% en 2009 et cela avec les programmes de relance.
Comment pourrait-on croire ces gens ? Ils vont d’un échec à l’autre, depuis toujours. Ainsi, toute personne mettant ses espoirs dans les propos de ces personnes, risque d’être très déçue.
Si vous n’êtes pas en forme physiquement, émotionnellement et spirituellement, alors vous allez avoir du mal à faire face à cet avenir très difficile, car l’une des autres tendances que nous prévoyons est la suivante : survivre. Les gens devront trouver les ressources en eux. Nous prévenons qu’il faut être en forme physique, émotionnelle et spirituelle, avant que cela arrive, si l’on veut que les choses se passent le mieux possible.
Personne ne sait ce qui va advenir ensuite, il faut que les gens soient dans une dynamique de survie. Diminution des moyens, apprendre à faire sans. Réfléchir à tout, être inventif. Soyez prêt au pire. Cela ne veut pas dire qu’il faut aller vivre dans les bois avec un fusil et des provisions. Mais cela pourrait arriver ! Comment allez-vous faire pour survivre aux temps à venir ? Comment allez-vous changer votre style de vie et être suffisamment intelligent pour garder ce que vous avez et essayer de construire là-dessus ? Survivre de toutes les manières possibles, sera une tendance majeure pour 2010. (...) source
Suis perplexe sur ce genre d’analyse. Bien qu’étant un néophyte –aussi- en matière économique, je constate que nombre de commentateurs et analystes économiques hétérodoxes (Jorion, Reymond, etc.) ont une vision très pessimiste des années à venir. Vision que je partage. Et ce pauvre Obama obligé de faire allégeance à quelques grands blancs, interchangeables sous les dernières administrations US, du genre Geithner ou Bernanke, fait plus pitié qu’autre chose malgré sa mesurette bien restrictive sur une couverture santé qui me parait finalement n’être que l’arbuste sanitaire cachant la forêt de ruines de l’économie américaine. Au fond, je pense que nous vivons, consciemment ou pas, et involontairement pour l’écrasante majorité des hommes et des peuples, une catastrophe, un renversement brutal, qui peut éventuellement être du à un enchaînement de causes fortuites (une convergence des catastrophes, dirait Faye…) mais dont il ne faut pas sous-estimer la possibilité qu’il soit organisé et pensé par quelques global leaders (type Bildeberg, trilatérale, genre Attali, Geithner et consorts) disposant de pouvoirs exorbitants, notamment sur les décideurs politiques planétaires de premier plan. Je sais bien que ce type de réflexion fait souvent naître un sourire...théorie du complot, etc. Je trouve au contraire que les arguments allant dans ce sens sont légion. Et qu’une bonne crise planétaire est sans doute un facteur d’accélération puissant de réorganisation planétaire du pouvoir et de prise en main des sociétés humaines.
Dans cette perspective, il faut avoir en tête ce que disait Wilfredo Pareto, cet Italien génial, théoricien du Politique, qui avait expliqué que derrière tout pouvoir, quelles que soient les justifications qu’il se donne, il y a une minorité qui en tient les rênes, une minorité dominante, une oligarchie. Tant que cette oligarchie donne une image du monde compatible à la réalité visible et tant que cette élite est prête à la défendre, le pouvoir connaît une période de stabilité.
Dés l’instant où ces conditions font défaut, on est en situation prérévolutionnaire.
Chacun peut constater que la vision promue par nos élites spectaculaires médiatico-politiques d’une « mondialisation heureuse » ou d’une « Europe garante de prospérité et de lien social » ne correspond plus en rien à la réalité contemporaine faite d’appauvrissement généralisé, de précarité (j’aime bien employer le jargon du NPA, ah, ah !) sociale croissante, d’ensauvagement, de violence, d’explosion du corps social, d’anomie, de repli sur soi, de sentiment d’abandon et d’insécurité.
Et, finalement, peu m’importe que quelques centaines, voire quelques millions de Chinois sortent de la misère absolue pour devenir des esclaves d’un capitalisme globalitaire digne de l’Angleterre du XIXème siècle que décrivait très bien Orwell dans son Quai de Wigan (et qui fut à l’origine de son engagement « socialiste »), si les miens souffrent et ont tout à perdre.
La vision du monde défendue par nos oligarchies, servilement relayée par quelques bancs de harengs journalistiques adeptes de la pensée unique et prompts à crucifier toute pensée hérétique, ne correspond plus en rien au désastre contemporain. Toute la question est de savoir jusqu’à quel point nos oligarques sont prêts à la défendre et à défendre leurs prérogatives.
"Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions [groupe Bildeberg]et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés." (David Rockefeller (Président et fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale. Président du CFR (, Council on Foreign Relations). Propos tenus à la rénion du Groupe de Bilderberg à Baden Baden en 1991.))