Le front comme un drapeau
Je te traîne quand je suis seul
Dans des rues froides
Des chambres noires
En criant misère
Je ne veux pas les lâcher
Tes mains claires et compliquées
Nées dans le miroir clos des miennes
Tout le reste est parfait
Tout le reste est encore plus inutile
Que la vie
Creuse la terre sous ton ombre
Une nappe d’eau près de tes seins
Où se noyer
Comme une pierre.
(Paul Eluard)
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 12 mai à 14:17
Il y a deux erreur dans la transcription du poème qui ne sont pas anodines 1/ dans la première phrase de la première strophe, il manque "perdu" après "drapeau" ; 2/ la première phrase de la dernière strophe ce n'est pas "Une nappe près de tes seins" mais bien "une nappe d'eau près des seins"