Par une nuit si blanche
A veiller les yeux grands ouverts
Le mystère de l’absence
A bercer dans le creux
Que tu fis dans mon être
Le souvenir du feu
Et des mots d’espérance-
J’attends sans attendre
Car l’attente est partance
L’immobilité errance
Tes plaies mon bonheur
Et ton coeur la demeure où je vais-
Je ne sais pas ce que veut dire éternel
Car le temps me dure
Mais je sais que rien ne peut contenir
Le peu de chose
Que je sais d’elle-
(Ephraïm)