J’aurais voulu terminer cette année 2009 par une note positive, joyeuse et pourquoi pas un brin coquine, mais voilà qu’une fois de plus l’homme en blanc du Vatican m’interpelle. Cette fois, c’est le statut de la Femme qui est en cause.
Tout le monde sait pertinemment bien que la Femme n’a pas la place qui lui revient dans l’Eglise catholique romaine. Si vous en doutiez encore, Benoît XVI vient de remettre les pendules à l’heure.
Si l’on en croit le compte rendu (AFP) de sa dernière audience générale (mercredi), « Dieu a voulu que la femme soit une compagne de l’homme, et non son esclave ni sa dominatrice ». A première vue, il n’y aurait pas de quoi fouetter un chat, mais avançons un peu dans le raisonnement. Selon le guide suprême de l’Eglise qui reprend à sa manière les termes du catéchisme enseigné aux enfants depuis des siècles, « Dieu créa la femme à partir d’une côte d’Adam et non pas à partir de sa tête, afin qu’elle ne soit ni une dominatrice ni une esclave, mais sa compagne ».
Certains n’admettront jamais que la Femme est l’égale de l’homme.
Cette allégation totalement réductrice, illustrée par une allégorie désuète et indigne dans la bouche d’un intellectuel, n’a heureusement pas d’influence sur notre vie sociétale à nous, occidentaux, puisque la religion ne régente plus le quotidien. Les défenseurs du Pape et de son enseignement doctrinal auront beau jeu de regretter que les propos de Benoît XVI sont tronqués, sortis de leur contexte et exploités honteusement par les anticléricaux. Personne ne pourra en tout cas nier que l’Eglise catholique est et reste rétrograde sur le plan sociétal, sans aucun espoir d’évolution.
Ce dernier coup de sang clôture mon année 2009 sur ce blog.
Rendez-vous à partir du 3 janvier.
Je vous souhaite à toutes et tous une merveilleuse année 2010 !