L’expérience cinématographique est d’une nature unique, et le spectateur peut éprouver cette impression grisante à l’occasion de certains « grands films » particulièrement réussis. C’est le cas avec « Avatar », le dernier film de James Cameron… La lumière baisse, le noir se fait, le public retient son souffle et l’immersion dans l’univers de « Pandora » peut commencer. Et la 3D est le vaisseau qui embarque l’œil et tous les sens en éveil.
Pandora est une planète éloignée de la Terre, sorte de « Monde Perdu » de Jules Verne, terre sacrée occupée par des indigènes, « les Na’Vis » qui vivent en harmonie avec leur territoire. La caméra du réalisateur de « Titanic » plonge le spectateur, au propre comme au figuré, (fabuleux effets de plongée et de contre-plongée) au cœur d’une autre forme de la forêt amazonienne.
La nature y est luxuriante, des créatures étranges et lumineuses y pullulent. Reliée à
l’écran comme par une membrane magique, la tête du spectateur devient une espèce de fabuleux aquarium. Les lunettes 3D fournissent à la fois un masque
de plongée et une paire de palmes, et le chasseur d’images, ébloui, descend peu à peu dans ce monde en suspension, au milieu des arbres cascades, des feuilles phosphorescentes, où voltigent des
espèces étranges, méduses roses, opalines, anémones de mer azurées, filaments d’algues magiques… Pandora est un territoire corail où chaque arbre est
un temple de la marée offerte au spectateur.