MES COUPS DE COEUR DE L’ANNÉE 2009 Part I
30/12/2009 · Un commentaire
Qui dit fin de l’année, dit classement. Et en voyant celui de l’Abcdr, j’ai eu moi aussi l’idée de revenir sur la musique qui a marqué mon année 2009. On se réveille souvent ensemble. On travaille à ses côtés. Quelque soit l’endroit où l’on s’aventure, elle n’est jamais très loin. Sans doute vivons-nous plus avec elle qu’avec les autres. La musique est donc un besoin et une envie très personnelle. Difficile alors de faire des choix ou de devoir donner une note à ce qui vous fait vibrer. Pas de top alors, juste une sélection.
Quantic And His Combo Bárbaro “Traditions in Transition”
Le genre : latino del futuro.
IKI aime : la pochette de l’album, le voyage musical, le traditionnel revisité.
Un morceau à retenir : “Un Canto a Mi Tierra”.
Quand William Holland, multi-instrumentiste à la base du célèbre Quantic Soul Orchestra, rencontre le combo Bárbaro ça donne “Traditions in Transition”, une formation qui repense à sa façon la musique Latine. Car comme à son habitude Quantic expérimente autour de sonorités “traditionnelles”. Et cet opus réveille l’imaginaire : ça sent les rues de Santiago de Cali, la salsa qui cambre les reins sur les pistes de danse et l’Agurdiente qui coule à flots…
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Quasimode “DayBreak”
Le genre : Blue Note à la nippone.
IKI aime : le percussionniste du groupe : Takahiro “mattz” Matsuoka, les new dandy japonais, l’aube.
Le morceau à retenir : “Afro Blue” avec China Moses, joli clin d’oeil à sa maman.
“Sound of Peace” en 2008, “Golden Works” quelques mois plus tard et “Day Break” pour finir l’année ! Une chose est sûre, les Quasimode n’auront pas chômé en 2009. Et ce “Daybreak”, album de reprises de standards du label Blue Note, vient clôturer la saison en beauté. Le groupe, habitué du genre, fait preuve comme à chaque fois d’une intelligence musicale certaine, intégrant son propre style aux compositions.
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Build An Ark “Love” Part I
IKI aime : aimer, l’amour des autres, le jazz comme relais du “Love is the message”.
Le morceau à retenir : “Sunflowers in my Garden”.
Besoin de croire que le “All we need is Love” est toujours d’actualité ? Envie de se la jouer hippie jazzy en communion avec mère nature ? Ce disque est sans doute le point de départ – ou la suite – d’une belle histoire… celle de Build An Ark et de son public. Car une fois Build An Ark découvert, difficile de ne pas être conquis par la subtilité et la perfection des morceaux. Et sous son message faussement naïf, ce groupe est avant tout un rassemblement de talentueux musiciens dirigés par Carlos Niño.
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Ryota Nozaki “Bird of passage”
Le genre : solo de piano façon mélodies méditatives.
IKI aime : la mélancolie et la tristesse dans le jeu de Ryota Nozaki, l’inspiration cerisiers en fleurs, les berceuses.
Le morceau à retenir : “Bird of passage”.
Quand Jazztronik sort des albums sous son vrai nom, Ryota Nozaki, c’est pour signer des compositions très épurées avec pour seul instrument son piano. Ce même instrument qui l’avait fait connaître dès 1998 sur la scène broken beat/nujazz avec sa première réalisation discographique “Inner Flight” mais dont le succès fut véritablement établi avec “Samurai” sept ans plus tard. Aujourd’hui difficile encore de parler du pianiste sans évoquer ce morceau taillé pour les dancefloors, savant mélange de deep house et de jazz. Et pourtant ! Les compositions de Nozaki en piano solo sont d’une extrêmes finesses.
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Mulatu Astatke and The Heliocentrics “Inspiration Information Vol 3″
Le genre : spirit african music.
IKI aime : l’ethio-jazz, les albums intemporels, le côté “Sun Ra & His Arkestra meet Salah Ragab” que l’on retrouve sur cet opus.
Le morceau à retenir : “Chick chikka”.
Vingt ans que Mulatu Astatke, considéré comme le créateur de l’ethio-jazz, n’avait rien enregistré. Il y a avait bien entendu eu la bande originale du film “Broken Flowers” en 2005 mais pas d’album sous son nom d’artiste depuis “Plays Ethio-Jazz” en 99. C’est donc accompagné du collectif anglais The Heliocentrics, que le musicien et arrangeur éthiopien propose un troisième volume de la série “Inspiration information” édité par le label Strut Records.
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Soil&Pimpsessions “6″
IKI aime : les pimps, les looks déglingués des Soil&Pimp, le chiffre “6″.
Le morceau à retenir : “Stolen Moments” featuring Jamie Cullum, clin d’oeil à Mark Murphy.
Se la jouer Baby Powder comme dans “How High”. Avoir son talc à porter de main pour slaper à tout-va. Être une version kawaii du pimp… C’est ce qui pourrait venir à l’esprit en voyant les Soil&Pimp sur scène. Et c’est sans doute dans un souci d’affirmer cette posture que leur album sorti en 2006 s’intitulait “Pimp Of The Year”. Trois ans plus tard, la bande des joyeux loufoques ne s’est pas assagie, bien au contraire ! “6″ est rock’n'roll et le groupe, adepte du destroy, fanfaronne toujours autant.
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Nicola Conte “The Modern Soul of Nicola Conte”
Le genre : nujazz bossa.
IKI aime : l’artwork du projet ( un Best Of avec deux CD présentés comme des 45 tours) , la bossa, la Nicola Conte Touch et sa façon de faire revivre des grands thèmes du jazz.
Le morceau a retenir : “Stolen Moments” Nicola Conte Rework.
“The Modern Sound “, c’est un peu la compilation à avoir pour connaître les plus grands “hits” de Nicola Conte. Sur ces deux CD, le dj et producteur italien a choisi de ressortir certains de ses meilleurs tracks que l’on retrouve aux côtés de ses compositions originales mais aussi de ses remixes.
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Emanative “Space”
IKI aime : l’espace et le cosmique, la musique transcendantale, voyager au cœur d’un beat.
Le morceau à retenir : “When On Earth”.
“The solar system, stars, and galaxies exist in it”. Quoi de mieux pour annoncer la philosophie très spatiale des anglais d’Emanative. Porté par le batteur Nick Woodmansey, ce groupe symbolise en quelque sorte la rencontre de “super-musiciens” de la voie lactée : Ben Hadwen au sax, Jessica Lauren au piano et Neville Malcolm à la basse.
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Cro-Magnon “4U”
IKI aime : le Tokyo magique à minuit, la musique sous acide, le club The Room à Shibuya.
Le morceau à retenir : “Acid Typhoon”.
Après avoir fait la tournée européenne et japonaise du musicien Roy Ayers, Cro-Magnon sortait au mois de septembre un quatrième opus “4U”, galette où l’on retrouve d’ailleurs le vibraphoniste sur le morceau “Midnight is Magic”. Et le côté crade-new wave de “III” et “Great Triangle” semble avoir laissé place a des sonorités plus jazzy cool.
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Catégories : FOCUS
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