Si j’ai doublé le cap de l’espérance vague
Si j’entaille la mer de sentes hasardeuses
Si je griffe les vents de l’ongle de ma voile
Si j’agrippe les heures sans désir de revanche
et si j’use mes nuits à remmailler des rêves d’embellie
Si j’abolis l’espace et ne suis que béance
C’est pour gagner enfin le droit de vivre mon enfance.
(Jean-Claude Faucheux)