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Where the wild things are {Max et les maximonstres}, de Spike Jonze

Par Missacacia

Where the wild things are {Max et les maximonstres}, de Spike Jonze
Film de Spike Jonze (2009)
Avec Max Records, Catherine Keener, Mark Ruffalo, Vincent Crowley, Sonny Gerasinowicz, Nick Farnell, Sam Longley, John Leary, Alice Parkinson, Angus Sampson...
Après une altercation avec sa mère, le petit Max, habitué aux accès de colère, s'enfuit de la maison. Il va alors trouver un bateau et aborder sur une île peuplée de créatures étranges et gigantesques (Source Filmdeculte).
Adapté de l'album illustré de Maurice Sendak, Where the wild things are (Max et les Maximonstres en français) est un film emprunt de mélancolie et d'images poétiques. A partir de quelques planches illustrées et de quelques lignes de texte, Spike Jonze en a réalisé un long-métrage hors du commun, pas vraiment pour les enfants justement.


Max est un garçon d'une dizaine d'années, au naturel plutôt impulsif, qui s'ennuie et qui a besoin de s'occuper. Avec beaucoup d'imagination, il s'invente ses propres histoires en essayant de faire participer son entourage, sans succès... Quand il découvre ces étranges grandes créatures à poil et à plumes, il devient tout à coup leur centre d'intérêt, et par la même occasion un leader qui leur manquait. Les maximonstres ont beau ne pas paraître réels, ils dégagent énormément d'émotions, plein de tendresse, colère, peur, réconfort, amour, amitié...
La photographie du film est magnifique, tout de bleus et d'orangés, avec un soleil très présent, au crépuscule ou à l'aube. Lors d'une scène de classe en début de film, le professeur de Max leur annonce que le soleil finira un jour par mourir, Max a l'air totalement abasourdi devant cette annonce, limite traumatisé de découvrir que tout est éphémère. Le film marque les esprits par ses images, son ambiance mise en valeur par une très belle bande son de Carter Burwell et Karen O. et par cette imagination débordante où même si l'histoire n'est pas si étoffée, plusieurs lectures du récit sont possibles. Et puis j'ai adoré toutes ces cabanes construites un peu partout, soit avec des draps et tout ce qu'il peut y avoir dans une chambre, soit dans le monde des Maximonstres avec du bois et autres composants naturels, ou avec les créatures en elles-mêmes -j'ai adoré cette scène- (et qui n'aimait pas, plus jeune, construire des cabanes faites de bric et de broc). Spike Jonze nous livre ici un beau voyage empli de couleurs, de joie, d'amitié, mais aussi de nostalgie, et de tristesse. 4.5-5/6


En complément, j'ai beaucoup aimé le billet de Sue qui parle aussi de ce film, c'est ici.

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