C'est du vécu et la jeune réalisatrice Mia Hansen-love nous conte son histoire parfois sur le mode documentaire pour nous donner un nouvel éclairage très intéressant de l'envers du décor du cinéma, comme nous le montrait déjà l'Enfer et le livre lui aussi précédemment cité de Jacques Mandelbaum intitulé Anatomie d'un film.
Elle n'en oublie pas moins la poésie et l'art de la photo avec les saisons joliment illustrées dans la chapelle des Templiers en Sologne, en Toscane en été, puis à l'automne à Paris.
Son producteur de mari, interprèté de façon très convaincante par Louis de Lencquesaing est un personnage attachant et très « cinématogènique » (?), la deuxième partie du film sans lui est moins alerte car la souffrance rôde dans chaque plan mais le relais est pris par l'aînée de ses filles très attachante (Alice de Lencquesaing). Les trois filles contribuent grandement à la réussite de cette réalisation très personnelle.