Magazine Cinéma
La lumière nous éblouit dans les deux sens du terme dès le générique. Ce film écrit , réalisé (en noir et blanc) par Francis Coppola a été aussi autoproduit car il n'était pas assez « hollywoodien pour la production américaine » et ce détail illustre bien si besoin en était encore le thème développé par la réalisatrice Mia Hansen-love(voir critique précédente). Il nous emmène dans ses délires, ses obsessions, mais non pas à la manière brutale de Patrice Chéreau dans Persécution il le fait de façon plus humaine pour nous conter une histoire de famille compliquée et traumatisante .Il y a plusieurs coupures de rythme, à la fois dans le récit avec par exemple le départ en Patagonie (une belle occasion de découvrir à moindre côut des paysages sublimes) ou le séjour à l'hôpital de Bennie ainsi que de nombreux flash-back ( mais traités en couleur donc bien individualisé) donnant parfois une impression de longueur mais les personnages attachants et la beauté des scènes aussi bien en extérieur que dans le petit appartement argentin nous donne envie de s'incruster dans cet environnement.