Revoici un bon gros article retraçant ma folle semaine dans une ère qui n’est plus.
Durant cinq jours, Bercy a reçu un très beau spectacle : La Marche des Dinosaures. Comme tout le monde, je me suis posé quelques questions : est-ce que ce sont des marionnettes ? Des petites bébêtes ? Comment cela va se passer ? Est-ce que c’est comme le Roi Lion, avec du chant ? Bref, comment retracer l’Histoire de ces majestueux tout en n’étant pas ennuyeux ? J’ai eu ma réponse.
Dès que nous sommes entrés dans la salle, le ton étant donné : la fosse n’était plus accessible, la scène ayant pris des allures de sol aride, avec une sorte de montagne au milieu et d’immenses dents (symbolisant la mâchoire d’un dinosaure) sur l’arrière scène entourant l’entrée… des artistes ? Vu la taille de cette entrée, la disposition, je revisite mon jugement : ce ne sera pas des marionnettes en plastique. Mais alors, LA grande question : est-ce que ça va être des statues ou alors, nous allons être replongé dans Jurassik Park ? Une fois de plus, la réponse ne s’est pas faite attendre.
Huxley, le paléontologue, entre en premier (il est interprété par deux acteurs, l’un jouant largement mieux que l’autre), il nous explique qu’à partir d’os, ils peuvent faire revivre les dinosaures. Mmmhhh, ok. Noir. Il commence son histoire pour nous introduire au Trias, le début de ces géants. Entre en scène un bipède, où se cache un homme qui le fait marcher, qui compte manger les petits d’un herbivore. Bon, ouais. On voit les jambes du type, pas terrible. Alors, pour venir secourir ses bébés, la femelle arrive. Elle est déjà plus imposante que celui qui mange sa progéniture. Elle est entièrement mécanisée, tirée par une sorte de plate forme à roulette et tout est en mouvement : jambes, tête, mâchoire, yeux et queue. C’est impressionnant de réalisme. Certes, ils ne sont pas à l’échelle, mais en comparaison avec Huxley, ils sont déjà énormes (enfin, elle, dont j’ai oublié le nom, n’est pas immense, mais par la suite, cela évoluera). Au fur et à mesure du spectacle, nous changeons d’ères, nous passons ainsi au Jurassique puis au Crétacé, les montagnes évoluant à cause de la tectonique des plaques, la végétation finit par apparaitre, d’abord les plantes puis les fleurs. Le décor est absolument magnifique et bien pensé. Chaque époque a son lot de dinosaures (pas tous, ils sont trop nombreux à en croire mon ami Google), de plus en plus grands, voire même, de plus en plus féroces.
Ainsi, le public (et moi par la même occasion), sera ébahi face à la taille du Brachiosaure. À l’origine, il fait 12 mètres, là, je ne sais pas, mais le paléontologue paraissait tout petit à côté (et moi aussi quand il était en « révision »). N’oublions pas l’immense et le plus célèbre Tyrannosaure. Quelle bête !
En conclusion, ce fut un très beau spectacle qui vous fait rêver, on se dit que l’on aurait bien voulu connaître de vrais dinosaures (un peu tard), qu’ils devaient être des animaux somptueux, mais pas tous très sympathiques. Si un jour ce spectacle repasse par la France, je vous le conseille absolument, moi qui ne suis pas branchée dinos, j’ai été stupéfaite !
PS : c’est un spectacle pour enfants, mais croyez-moi, les adultes seront ravis aussi! Je parle en connaissance de cause!