Mais il suffit du retour au pays d'une enfant fanatisée pour que les habitants de Ghachimat basculent dans le crime collectif, portés par le ressentiment et la rancoeur, pour que des garçons bien tranquilles deviennent des tueurs en série. Le printemps n'émerveillera ni les bêtes ni les hommes. Les coquelicots évoqueront des boursouflures écorchés. L'aile gauche du cimetière atteindra bientôt les murailles d'en face.
Tous les jours, un convoi ira confier son cher disparu à une terre devenue charnier. .
Éditions JULLIARD
Avec Les Agneaux du Seigneur, on entre insensiblement dans la réalité du drame algérien qui semble pourtant défie l'analyse et la raison.