Anne Hidalgo vient de dénoncer l’attitude de la direction de la RATP, et je l’en félicite. J’avais moi-même contenu une certaine colère froide à propos d’un article du figaro qui se gargarisait de ce que les grévistes du RER A ont fini par plier… A quel prix ? Au point de casser ces gens ?
Marc Landré, l’auteur de ce texte, ne se l’est manifestement pas demandé… En tous les cas, ce n’est pas écrit. Encore un journaliste qui (ne) fait (que) son devoir… couché.
Mais on peut comprendre : voilà bien une préoccupation sociale qui ne figure généralement pas dans le registre traditionnel des inquiétudes droitières.
Quant à moi, je souhaite bon courage à la direction de la RATP. Car avoir obligé des grévistes à revenir au travail sans avoir rien obtenu et, même pire, avoir perdu deux semaines de salaire, ce que personne ne peut se permettre par les temps qui courent, voilà qui va nourrir le dialogue social…
Mais Monsieur Mongin, grand énarque de la promotion Voltaire, sortie en 1980, (celle de Dominique de Villepin, Ségolène Royal et François Hollande.) n’a sûrement rien à recevoir d’un moucheron comme moi, qui ne connait rien à la « gestion des ressources humaines » (vilain terme de capitaliste non repenti…!!!), qui n’ai pour moi, tout simplement, que quelques grammes de bon sens le plus élémentaire en termes de stratégie sociale…
Ceci écrit, rongez votre frein les gars, on est avec vous, et la colère devra bien s’exprimer un jour…
Le peuple, uni, ne sera jamais vaincu. Sauf s’il courbe l’échine…. Mais cela n’a qu’un temps. La résistance s’organise…