"Sacerdoces hôteliers sous les neiges valaisannes", écrit Le Temps

REVUE DE PRESSE - Il y a quelques jours Le Temps se penchait sur les projets hôteliers pharaonique. Un autre volet de l'enquête est paru le 24 décembre, sous la plume de Xavier Filliez qui s'est penché cette fois sur l'hôtellerie familiale. "En attendant que, là-haut, les bâtiments en dur aient remplacé les promesses et que les lits froids des résidences secondaires se soient réchauffés, ce sont les familles d’hôteliers-entrepreneurs qui forment aujourd’hui la colonne vertébrale du tourisme dans l’hiver alpin. Au coin du radiateur, dans leurs nouveaux espaces bien-être, chez le banquier pour un crédit ou empêtrés chez le notaire pour un problème de succession, ceux-là se battent au quotidien pour remplir les stations entre les enjeux de la saisonnalité et une rentabilité difficile à doper." Le journaliste s'est rendu dans quatre hôtels, dont deux à Crans-Montana: L'Art de Vivre où il a rencontré Joseph Bonvin, puis à l'Alpina & Savoy où il a entendu Jean-Mudry évoquer ses soucis de succession.
Beau quadra, gendre idéal, hôtelier par vocation (ce sont les mots du journaliste), Joseph Bonvin dit avoir eu pas mal de culot et beaucoup de chance.

«Les gens ont besoin de services. Ils sont stressés toute l’année. Et, vu la lourdeur des charges d’exploitation, notamment les salaires en comparaison internationale, l’hôtellerie en Suisse n’a pas les moyens de faire du bas de gamme ou du tourisme de masse.»

Quant à Jean Mudry, il revient sur l'histoire de son hôtel mais fait fi de la langue de bois:

«C’est à la période des Fêtes que l’on gagne vraiment de l’argent. Dix jours en janvier. Un mois en février. Un hôtel, c’est beaucoup de travail et un rendement de bistrot de village».

Deux articles à lire ici pour l'Art de Vivre et là pour l'Alpina & Savoy.