Une chronique de Vance
Fin d’année.
2009 fut intense, chargée de moments inoubliables et de ces petits drames qui peuplent notre quotidien. Bien que contre mon gré, ce blog s’est vu parfois le miroir de mes états d’esprit, mes passions et mes déceptions. Il en est à un tournant entre les envolées des débuts et les résolutions récentes.
En tous cas, il se veut résolument SF et profondément ancré dans le 7e Art.
Ne serait-ce que par le biais de ce Palmarès florissant qui m’a fait connaître d’admirables confrères et consœurs, tous et toutes passionnés, plaçant autant qu’ils le peuvent l’émotion du spectateur au-dessus des contraintes techniques et des critères plus ou moins théoriques et/ou objectifs – d’où des divergences quelquefois flagrantes suscitant des débats parfois enflammés mais toujours (jusqu’à présent) respectueux. Avatar récemment en fut le théâtre, et le centre d’intérêt. Lire des blogueurs crier avec talent leur amour pour des œuvres aussi peu consensuelles que les Noces rebelles ou Antichrist est parfaitement stimulant. Et salvateur.
Il n’empêche. A l’heure des choix pour un top 10 créé sous l’impulsion de Laterna Magika, puis celle, presque concomitante, des Nouveaux Cinéphiles , force m’est de constater, presque à mon corps défendant, que mon top 10 est essentiellement constitué de films estampillés « grand public ». Ce n’est pas faute d’avoir donné leur chance, et apprécié (souvent), des métrages plus marginaux, osés ou confidentiels – c’est grâce à d’enthousiastes billets de nos contributeurs que j’ai choisi la dernière salle arts et essais de Metz pour des films comme Mary & Max ou encore Thirst, œuvres singulières qui m’ont séduit par leur approche inhabituelle du genre. Mais voilà, Vance, s’il dispose à présent de suffisamment d’ouverture d’esprit, est manifestement mainstream. Ce n’est pas un regret : je trouve mon bonheur là où il est et il n’est pas rare que je crache mon fiel sur des productions encensées par la majorité.
Bien sûr, je pourrais reprendre la liste et la modifier, histoire de laisser apparaître, par exemple, Flight 666 que j’ai vraiment beaucoup aimé. Mais j’aime assez cette idée de conserver l’impression du moment, lorsque je me suis décidé, à chaud, à fournir une note pour le Palmarès que vous connaissez bien. Ne restait qu’à départager les ex-æquo.
Dont acte.
J’en profite pour battre le rappel du Palmarès : c’est le dernier jour pour fournir vos notes (et fourbir vos armes !), encenser un film ou en descendre un autre, le faire évoluer dans ce classement qui s’avère terriblement et étonnamment disputé en ce dernier mois – les films qu’on croyait inaccessibles et immuables sont désormais plus que menacés et les moyennes se resserrent, grâce aussi à l’arrivée de nouveaux partenaires très efficaces !
Bon, trêve de bavardage, voici le top 10 de Vance. Cliquez chez les contributeurs pour voir le leur et parlons-en !
4. Un prophète