![Vendredisduvin Vendredisduvin](http://olif.typepad.com/le_blog_dolif/images/2007/03/29/vendredisduvin.jpg)
Le premier nez est légèrement réduit, mais s’ouvre bien à l’aération sur des notes de poivron rouge bien mûr, puis de grenadine (le sirop), avec une pointe lactique. Le fruit rouge croquant revient bien en finale. Un vin bien à point, gouleyant, croquant, digeste, aimable, bon à boire. C’est du « onze », et cela lui donne une légèreté affriolante.
Toujours du onze, qui croque comme pas permis ! Du fruit à pleines dents et des petits tanins charnus et craquants! Un vin possédant une acidité et une fraîcheur pas banales ! Forcément, il est élaboré avec de vieux cépages jurassiens oubliés dont il reste quelques pieds par ci par là!
Assemblage de Pinot gris, riesling et sylvaner, ce vin arbore une couleur jaune soutenue. Nez sur les fruits jaunes avec une toute petite note hydrocarbure et une pointe iodée. Bouche fruitée et gourmande, possédant du gras, de la rondeur et une finale un peu plus droite dans un registre terpénique (l’apport du riesling, très certainement).
Robe rubis, claire, brillante, évoquant celle d’un rosé soutenu. Premier nez sur le réglisse, puis ça déborde de fruit avec du végétal croquant pour la mâche. Simple et friand, pendant que ça cause, ben moi, je me régale !
En conclusion, moins il y a de degrés, plus ça descend vite ! Tu parles d’un paradoxe géométrique ! D’un point de vue oenophilique plus pragmatique, est-ce vraiment l’effet recherché en terme de santé publique ? Mais les gourmands ne vont pas s'en plaindre!
Olif