Ainsi, E-Ink, qui fournira le epaper à LG tandis que Hydis Technology travaillera avec eux pour la réalisation d'appareils à encre électronique. Les investissements économiques suivent évidemment, puisque LG va acheter 30,5 millions $ d'obligations émises par Hydis dans le cadre de cet accord, alors qu'elle a déjà injecté 10 millions $ dans PVI, soit 0,5 % du capital.
« L'accord nous permettra de renforcer notre compétitivité dans le commerce du papier électronique et d'assurer notre croissance future dans le même temps », explique Kwon Young-soo, le président de LG Display. Une nouvelle orientation pour la firme, assurément, autant qu'un nouvel essor, dans un secteur qui ne demande, d'après les sociétés high-tek, qu'à décoller.
Sauf qu'à un moment, il faudrait tout de même que les parties logicielles évoluent elles aussi, pour que l'on ne se retrouve pas simplement avec des machines conçues par des ingénieurs qui ignorent tout ou presque de la lecture.
En prenant quelques billes dans ce domaine, LG va également créer un peu de bouillon autour des taiwanais AU Optronics et Chi Mei Optoelectronics, actuellement troisième et quatrième plus importants fabricants d'écrans plats, qui ont déjà mis plus qu'un pied dans le secteur de l'epaper.
Selon les dernières prévisions du président de AU Optronics, Lee Kuen-Yao, il faudrait encore compter cinq ans avant que les lecteurs ebook ne deviennent des outils du quotidien...