Samedi soir, à la maison, une copine débarquait de Nouméa, avec sa soeur (en provenance, elle, de Haute-Provence), rejoignant une des amies d’enfance de ma fille, depuis quelques années revenue de Nouvelle-Zélande et installée à Nice, et son copain, venus dire un petit bonjour à ma fille en transit vers la Corse pour un séjour de quelques jours, mais arrivant de Rochester (état de New-York) et y retournant la semaine prochaine.
Un peu plus tard deux autres copains de ma fille, maintenant installés à Bruxelles après un séjour de quelques années à Philadelphie, sont arrivés, pour une soirée qui s’est finie fort tard.
Tous ces gens étant originaires de Nice ou y résidant, j’avais préparé une daube niçoise, mais les divers hors d’oeuvres puisaient leur origine dans bon nombre de pays du globe.
Si les vins furent résolument français, les après-café furent représentatifs d’une diversité géographique qui m’est chère: rhum blanc martiniquais (les meilleurs) et les fonds de quelques grandes vodkas russes.
La musique de fond ne fût pas en reste, des Ethiopiques aux Tinariwen, du blues au funk et à la chanson française, de mélodies klezmer aux Sévillanas, de cumbias aux musiques africaines, du fado d’Amalia Rodriguez à des chansons de taverne grecques, …
Bref, une belle représentation de “l’identité française” de vrais niçois, sans avoir eu besoin d’entonner “Nissa la bella”.
- “Dégrisement fiscal”. Le Monde.
- “De pro-Bush à anti-Obama, le paradoxe Sarkozy vu par le FT”. Rue 89. Il y a pourtant une certaine logique là dedans: la néo-conservatrice.