« Non. Mon mari avait un projet auquel il a mis fin quand il s’est rendu compte que l’éditeur voulait le manipuler. » Ainsi répond Nathalie Kosciusko-Morizet, sur son Twitter.
Mais de quoi parle-t-elle ? Simplement de l'affaire de censure qu'elle aurait exercée sur son mari après avoir découvert qu'il allait publier un livre sur la communication et la politique chez Panama, alors piloté par Marc Grinsztajn.
Selon l'éditeur, présent durant un dîner pour le moins mouvementé, NKM avait fait passer son mari sous les fourches caudines, explication de texte à l'appui et surtout brandissant le Père Fouettard Nicolas Sarkozy qui n'a « aucun humour » et risquait de se froisser en voyant le livre publié par le conjoint de sa Secrétaire d’État chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique. Pire : pour le prochain remaniement, elle pouvait risquer de sauter...
Soutien assuré à son mari !
20 minutes en a donc profiter pour interroger l'entourage de la secrétaire, qui dément formellement la version d'une harpie jetant l'opprobre sur les travaux de l'esprit de son mari... « Nathalie Koscisuko-Morizet a toujours soutenu le projet de son conjoint. C'est lui-même qui a tenu à réviser le contenu de son livre, qui traite de politique au sens large, pour y inclure une analyse sur le conflit russo-géorgien », rapportent nos confrères.
Mieux : « Puis, en discutant avec l'éditeur, Jean-Pierre Philippe et Nathalie Kosciusko-Morizet se sont rendu compte que celui-ci était davantage intéressé par la notoriété du couple que par le contenu du livre. Ne voulant pas être instrumentalisé, le conjoint de la secrétaire d'État a refusé la publication. »
Finalement, on a assisté à une prise de conscience fulgurante d'un couple dont le nom pouvait servir les intérêts d'un vil éditeur ? Oh, le fourbe...