En fin d’année, tout le monde fait son top des films de l’année. C’est assez pénible car si on ne le prépare pas assez, on oublie régulièrement des films. Et puis quand on n’en prend que 10, on est obligé de faire un choix pas toujours pertinent.
Je n’ai pas fait de top des films que j’ai le plus apprécié cette année car on y trouverait certains films que tout le monde a aimé comme Away we Go, Coraline, Revolutionary Road, Inglorious Basterds, Moon, The Hurt Locker ou encore Funny People. Et aussi pour une raison de dates de sortie: j’ai vu Invictus et An Education cette année alors qu’ils sortiront en France que l’année prochaine et qui auraient été très bien placés dans mon classement. Et puis je n’ai pas encore vu Avatar, qui semble être un film à intégrer mon éventuel top.
D’autre part, il y a aussi le classement des films qu’il ne fallait pas voir cette année. Là, je ne me prononce pas car j’évite de tomber dessus ou quand c’est le cas, ça ne sert à rien d’en parler. Il y aurait bien les cas G.I Joe et Transformers 2 mais comme l’unique but de ces films est de divertir et, si cela a fonctionné pour le premier (avoir Sienna Miller en cuir dans son film ne peut qu’être bien), je me suis ennuyé pour le second.
Mais on ne s’intéresse rarement aux autres films, ceux dont on n’attend rien mais qui se révèle sympa à voir quand on tombe dessus par les conseils d’un ami. Ou encore ceux qui sont de grands films pas assez connus mais qui n’ont rien à envier à d’autres qui furent aduler (Gran Torino en premier exemple).
Doghouse
Afin de faire oublier à l’un d’entre eux son divoce, un groupe d’amis décide de faire une virée en campagne anglaise. Alors qu’ils arrivent dans un petit village, ils se rendent compte qu’un virus contamine les femmes en zombies tuant les hommes pour s’en nourrir.
Après l’avoir vu, j’avais un avis mitigé sur ce film mais avec le recul, il m’arrive d’y repenser. Principalement pour des trucs stupides en me demandant si ma copine n’est pas atteinte par le virus à certains moments. Le film est classique avec les clichés du genre mais il reste efficace. S’il est certain qu’il ne vaut LA référence de film de zombies comique, Shaun of the Dead, et qu’il n’est pas aussi déjanté que Zombieland, le film n’en reste pas vraiment très sympathique à regarder. Surtout entre potes. Et puis il y a Noel Clarke dedans, l’acteur/cinéaste/scénariste… bref, l’un des artistes anglais les plus sous-estimés.
Dead Like Me : Life After Death
Avec la disparition de Rube, l’équipe des faucheurs se retrouve avec un nouveau patron qui expédie les âmes pour profiter de “la vie”. Du coup, les anciennes habitudes des faucheurs changent. Surtout quand George est en contact avec un membre de sa famille.
Là c’est mon côté fan de la série qui ressort. Et puis il y a Henry Ian Cusick alias Desmond, soit le mec le plus cool de Lost. Même si le film ne sert pas de conclusion à la série, c’est avec un réel plaisir de retrouver George et Mason. Même si je déplore l’absence de Ruben, celle-ci était bien amené dans l’inroduction. L’intrigue est basique, mais plaisante même si les interrogations concernant la personne qui s’occupe des missions et l’origine des Gravelings. Si le film n’est pas indispensable, cela m’a fait du bien de revoir les personnages de la série dans une aventure inédite.
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Fanboys
Quatres fans de Star Wars se retrouvent à faire un road trip à travers les USA pour tenter de voir “La Menace fantôme” avant tout le monde dans le ranch de George Lucas.
Je ne suis pas un grand fan de Star Wars. J’aime bien la trilogie d’origine mais pas au point de faire un marathon une fois par an. Du coup, j’avais regardé ce film plus par curiosité qu’autre chose. Un film de geeks fait par des geeks avec des geeks. Et même si ce film est banal, il a l’avantage de m’avoir fait rire, là où The Big Bang Theory me fait à peine rire (pas grand chose à voir mais j’voulais le placer). Les références sont bien placées et ancrées dans la culture des fanboys sans jamais trop tomber dans les clichés Et cela m’a même donné l’envie de revoir La Menace Fantôme.
Fish Tank
Mia est une adolescente de 15 ans qui vit avec sa soeur et sa mère. Lorsque cette dernière ramène un nouvel amant, Connor qui s’installe dans la famille, Mia se rapproche de lui sans jamais oublier sa passion pour le hip hop.
Prix du Jury au dernier Festival de Cannes, le film n’a pas eu la sortie en salle qu’il mérite. Pas que celui-ci soit particulier dans son histoire car il est dans la logique du cinéma social. Mais là, on ne tombe jamais dans le surplus. Tout reste crédible sans jamais trop pousser et sans les retournements de situations pour faire durer le film. Si je n’avais rien trouvé de spectaculaire au précédent film de Andrea Arnold (Red Road) c’est avec ce film que j’arrive à comprendre le bien que l’on peut dire d’elle, principalement par sa mise en scène. Et sans oublier la performance de Katie Jarvis, véritable révélation dont je suivrais la carrière.
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Frequently Asked Questions About Time Travel
Alors qu’ils passent leur temps à discuter dans un pub, Ray, Toby et Pete se retrouvent coincés dans une faille temporelle et voyagent à travers le temps.
Je l’ai regardé principalement car j’apprécie Chris O’Dowd dans les séries The IT Crowd et FM. Mais également par faiblesse: s’il y a bien un truc que je déteste, ce sont les comparaisons qui survendent les films. Et pourtant, quand j’ai vu ” Dr Who meets Shaun of the dead”, cela m’a intrigué au point d’aller voir la bande-annonce qui m’a donné envie de regarder. Alors que je m’attendais à un vrai film comique, les scènes d’humour ne sont pas le principal atout du film. Les différents paradoxes temporels sont bien gérés pour que l’on ne s’y perde pas. Il n’y a pas grand chose d’autre à dire sur ce film car il se suffit à lui-même surtout si l’on arrive à percevoir les différentes références à la culture du voyage temporel.
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In The Loop
Entre Londres et Washington, les gouvernements britannique et américain se livrent à de folles tractations dans la dernière ligne droite avant une possible invasion de l’Irak… Dans une interview, l’ambitieux mais maladroit Secrétaire d’Etat britannique au développement international, Simon Foster, commet une gaffe qui va provoquer un vent de panique dans les arcanes du pouvoir et des médias, des deux côtés de l’Atlantique, à l’approche d’un vote décisif à l’ONU… (via AlloCiné)
Le film n’était pas encore sorti au cinéma, que les DVDs se vendaient en UK. Malgré un scénario un peu confus, ce film est une merveille. Véritable satire du pouvoir politique, il n’en reste pas moins un portrait des gouvernements anglais et américains. Même si l’on s’en doute, les coulisses du pouvoir sont remplies de lâches, d’incompétents et bien sûr d’hypocrites. Mais plus que cela, c’est toute la galerie de personnages qui donne le ton à ce film où il n’y a pas de pause. Si ce film devait être un film d’action, il aurait été réalisé par Michael Bay tellement les vannes y explosent. Les dialogues y sont savoureux et servis par un casting plus que parfait.
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The Damned United
L’histoire des 44 jours durant lesquels, en 1974, Brian Clough a été l’entraîneur de l’équipe championne du football anglais, Leeds United.
Pour moi Leeds, c’était le premier club anglais de Cantona. C’était aussi les parcours européens en 2000 et 2001 avant la chute pour problèmes financiers. C’est aussi le livre de David Peace qui raconte les 44 jours de Brian Clough à Leeds. C’est d’une logique indéniable: le film résume le livre sans entrer dans tous les détails. On y découvre l’homme, passionné par le foot, mais qui sait très bien utiliser les différents médias pour ses besoins. Son passé au sein de Derby County est également mentionné, chose essentielle car c’est le point de départ de toute l’Histoire de B.Clough.
Et si le football est le principal thème du film, il y a également un fil rouge: l’histoire d’une amitié avec Pete, sans qui Brian Clough ne serait pas devenu la personne qu’il est. Une amitié comme toutes les autres, faites de disputes et de réconciliations.
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Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble