Ouh qu'elle est belle cette info de nos confrères de Bakchich... Enfin... ça ressemble un peu à une querelle de chiffons et assiettes, bien conjugale, mais attendu que le président Sarko y est mêlé, ça devient carrément croustillant.
D'un côté, donc, Nathalie, alias NKM, la secrétaire d'État au numérique, qui connaît d'ailleurs bien son sujet. De l'autre, son mari, Jean-Pierre Philippe (pas confondre avec le frère Pierre, qui dirige Price Minister...). Ce dernier officie au Conservatoire national des arts et métiers de Paris, après avoir occupé des fonctions de directeur stratégie et communication pour EADS, boîte d'aéronautique et spatial Européen.
Sortira, sortira pas...
Donc voilà : M. Philippe sort en 2008 Où c kon va com ça ? Le besoin de discours politique. Sort ? Ou pas : le livre ne verra jamais les imprimantes, malgré tout le travail éditorial réalisé à cette fin. Prévu pour août, 2008, voilà que NKM se réveille un beau matin et finalement, annonce tout de go que si le livre sort, c'est le divorce. Ouch... Coup de bigophone anxieux à l'éditeur de l'époque, Marc Grinsztajn (celui de Panama, précisément...) : va falloir faire machine arrière, madame est pas vraiment contente. Et tant et si bien, racontent nos confrères, que voilà que Jean-Pierre va se payer un repas entier à se faire traiter comme un gamin, maman relevant les choses indicibles du livre...
Toute honte bue, durant le repas...
Et là, on ne résiste pas, parce qu'au final, ce qui gêne le plus la secrétaire, c'est de perdre son poste, si le livre « sort, je saute. Pas tout de suite, mais au prochain remaniement ». D'autant plus que « Nicolas Sarkozy va entrer dans une colère folle ! » « Le Président déteste les intellectuels. » Et en plus, il n'a pas d'humour. Des propos rapportés par l'éditeur, présent durant le dîner... Mince.
Interrogé par Bakchich, finalement, le livre ne révélait que la parano que Sarkozy parvient à provoquer chez les membres de son gouvernement. Impensable donc de publier un livre castré ou tronqué. Et Bakchich d'assurer que franchement, y'a pas de quoi en faire un plat : alors pensez bien, tout un repas... Tout tourne bien autour de considérations sur la politique, mais le président est loin de s'en prendre plein les gencives. En guise de conclusion : « Pas un Français n’aurait osé secrètement imaginer que ces élections de 2007 pourraient sonner aussi creux, que le timbre de leur désespoir aurait aussi peu d’écho… »
Hmm... Heureusement que le mari de NKM n'est pas proche du président : le malaise aurait été vagal dans le foyer...