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Une lettre à la commission d'accès à l'information

Publié le 28 décembre 2009 par Patriciaturcotte
UNE LETTRE À LA COMMISSION D'ACCÈS À L'INFORMATION

Commission d’accès à l’information

Bureau 1.10

575, Saint-Amable

Québec ( Québec )

G1R 2G4

À qui de droit,

Bonjour,

OBJET: Jugement du Tribunal CLP, en date du 23 août 2002 (Patricia Turcotte / CSST)

Dans le jugement administratif de la Commission des lésions professionnelles (CLP), publié dans le site internet en date du 23 août 2002, aurait-on oublié de rayer le lourd diagnostic du cancer de la maladie mentale, ou encore, de prendre bien soin de préserver mon identité complète?

Cette démarche auprès du Tribunal CLP, faisait suite à une contestation de la décision d’un agent de la Commission de la Santé et de la Sécurité au Travail (CSST).Celle-ci ne se rapportait à nul autre diagnostic, que celui qui fut compensé financièrement par la CSST en 1982, soit des séquelles d’entorses cervicales et lombaires relevant d’un accident de travail de 1981.

Merci de considérer que cette simple demande humanitaire provient d’une citoyenne ben ordinaire du peuple Québécois, et ben limitée dans ses démarches et sa façon de faire cette demande prioritaire. Merci aussi de considérer que cette demande n’est pas une démarche complexe de révision administrative, et encore moins, une plainte. Et surtout pas, une démarche administrative formelle, comme on le voit dans bien des Institutions démocratiques du Québec, et qui risquerait de m’entraîner dans des déplacements épuisants, ainsi que dans une dédale de procédures administratives, tout aussi longues, coûteuses, chiantes et à caractères paranoïaques, les unes que les autres.

Veuillez aussi tenir compte s.v.p. que je ne peux accepter, et ce, pour des raisons de santé, aucune conversation téléphonique à ce sujet. Néanmoins, il me fera énormément plaisir de lire votre réponse, soit par le biais d’un message dans ma boîte vocale personnelle, ou bien, par le courrier ordinaire.

Bien à vous,

Patricia Turcotte

P.S.

Mon mini prix de consolation: si au moins, on avait publié mon expertise psychiatrique, ou encore, ajouté que je ne prends plus aucun suivi médical psychiatrique et aucun remède psychiatrique pour la maladie mentale, et ce, depuis mars 1999. Tout comme on aurait bien pu ajouté une mention de mes implications personnelles dans le mode de vie des douze étapes des Émotifs Anonymes, et ce, depuis 1991, en plus d’une sérieuse démarche thérapeutique verbale et écrite dans ce mode de vie; démarche qui durera toute ma vie.

Une rechute a bien faillit survenir à l’été 2000 suite à un stage de travail avec l'assistance sociale (B.S.) Heureusement, on a enfin découvert en 2001, des diagnostics aux os qui nécessitent la prise d’Opium pour soulager les insoutenables malaises, ajoutés à ceux du dos. J’ai donc été reconnue comme une personne vivant avec des limitations fonctionnelles depuis 1981, en plus d’être considérée médicalement et légalement, comme une personne handicapée physique, depuis 1981.

Dans cette expertise, psychiatrique non publiée dans l'internet, on mentionne des symptômes d’anxiétés survenus suite à l'accident de travail de 1981, mais absolument pas retenue comme séquelles auprès de la CSST, en 1982. De plus, cette expertise psychiatrique fut passée suite à un violent choc émotif survenue en 1984, et jamais retenue en preuve par les instances administratives impliquées, soit à cette époque-là, par le Comité de Discipline du Collège des Médecins. Pour ces raisons, on doit absolument enlever ces renseignements personnels ou mon identité complète, dans le jugement publié sur le site internet du Tribunal CLP. Ou on doit ajouter le contenu total de cette expertise psychiatrique de 1986.

Note:

La photo est le personnage de Ti-Coune, dans l'émission télévisée: Le temps d'une Paix.


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