Arabesque (Marcel Lecomte)

Par Arbrealettres

Le soir tu es un désir profond
qui luit comme une feuille de verre
brille feuille à feuille
brin d’herbe géant.
Tout s’écroule de moi.
Tu laisses un dessin sans apparences arabesque
serpente dans le noir – silence.
demain à l’aube en fleur-de-glace
mon espoir qui tinte au réveil de la forêt
et -femme – tu seras la lune
suspendue à la dernière branche morte

Illustration