Freddie Mercury s’invite sur la bande-son
![Muse et The Resistance : un titre qui en dit si long Muse et The Resistance : un titre qui en dit si long](http://media.paperblog.fr/i/265/2659109/muse-the-resistance-titre-dit-si-long-L-1.jpeg)
The Resistance… une histoire de volonté
« Résiste, Prouve que tu existes, Cherche ton bonheur partout, va, Refuse ce monde égoïste, Résiste » Merci France Gall, j’avoue que ces mots de réconfort m’ont aidée à dépasser les morceaux insolites où la gâchette du zapping tremblait légèrement. Mais je suis professionnelle et jusqu’au bout j’ai écouté ces titres pour vous aider à éliminer de votre playlist ces obscurs titres (lesquels pour le coup auraient eu besoin de plus de temps de maturité). Se reconnaîtront : « Guinding Light » qui ressemble à un hymne de remise de prix sur le podium de F1. « Unnatural Selection », « MK Ultra » ont un concept étrange et « I Belong To You » c’est un peu écoeurant entre du Barbara Streisand et du Evanescence c’est dire.
Deuxième acte : la symphonie de Matthew James Bellamy en La mineur
Un double album en un et pourquoi pas ? La première partie est fidèle au groupe : du rock alternatif avec un soupçon d’opéra rock, avec une parenté légère à Depeche Mode avec « Undisclosed Desires », saupoudré de quelques morceaux douteux, l’album dans son ensemble est néanmoins de bonne facture.
Après l’entracte, un deuxième acte. La salle de concert se transforme en opéra pour écouter dans nos fauteuils rouges en velours une symphonie de plusieurs années de travail avec orchestre et un concerto de piano composé par Matthew James Bellamy (chanteur, guitariste du groupe). Une symphonie en trois parties (« Exogenesis : Symphonie Part I, II et III ») dans une veine d’un rock progressif (guitare électrique omniprésente, morceaux qui se suivent et plus ou moins long) et à cheval sur un univers Jean-Michel Jarre.
Un deuxième acte qui conclut merveilleusement bien l’album. On en prend plein les yeux, plein les oreilles et plein le cœur. L’atmosphère dilettante s’impose comme une connexion avec un univers aux petites étoiles qui dansent. Les couleurs de chaque instant de notre vie au doux parfum baudelairien dépassent tous les principes de la physique et nous emportent dans un monde calme et magique où la roue chromatique de Hering crée la sphère sur la pochette de l’album.